- EAN13
- 9782080235589
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 06/01/2021
- Collection
- GF Philo'
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Flammarion 9,00
Plus de trente ans après Le Monde comme volonté et comme représentation,
Schopenhauer propose une reprise dispersée mais fidèle des thèses de son œuvre
maîtresse avec Sur la religion et les Paralipomena (1851). En rapportant le
cœur même de sa métaphysique à la doctrine de la transmigration des âmes,
Schopenhauer prend position contre tout dogme religieux d’un commencement
absolu du monde et contre celui de l’existence d’un dieu personnel. Il
critique donc le judaïsme et le christianisme comme religions théistes, et
c’est à la religion de l’Inde ancienne qu’il arrime définitivement sa théorie
qui, comme elle, prône la soustraction au cycle des renaissances. Le
bouddhisme, en particulier, représente pour Schopenhauer l’attestation la plus
éclatante de sa métaphysique dans le champ religieux : il y rencontre une
religion où chaque individu, à l’image du Bouddha, peut mettre un terme à
l’affirmation de la volonté dans le monde, et atteindre par là à sa propre
négation – le « nirvana ». Ce texte, qui devait enfin apporter un relatif
succès à son auteur, est l’un des dialogues fondateurs entre les pensées
occidentale et orientale.
Schopenhauer propose une reprise dispersée mais fidèle des thèses de son œuvre
maîtresse avec Sur la religion et les Paralipomena (1851). En rapportant le
cœur même de sa métaphysique à la doctrine de la transmigration des âmes,
Schopenhauer prend position contre tout dogme religieux d’un commencement
absolu du monde et contre celui de l’existence d’un dieu personnel. Il
critique donc le judaïsme et le christianisme comme religions théistes, et
c’est à la religion de l’Inde ancienne qu’il arrime définitivement sa théorie
qui, comme elle, prône la soustraction au cycle des renaissances. Le
bouddhisme, en particulier, représente pour Schopenhauer l’attestation la plus
éclatante de sa métaphysique dans le champ religieux : il y rencontre une
religion où chaque individu, à l’image du Bouddha, peut mettre un terme à
l’affirmation de la volonté dans le monde, et atteindre par là à sa propre
négation – le « nirvana ». Ce texte, qui devait enfin apporter un relatif
succès à son auteur, est l’un des dialogues fondateurs entre les pensées
occidentale et orientale.
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