- EAN13
- 9782251906683
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 21/12/2017
- Collection
- Docet omnia
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Mésopotamie antique fait l’objet de passionnantes découvertes depuis le
xixe siècle. Berceau de notre civilisation, elle a vu naître l’écriture vers
la fin du IVe millénaire av. J.-C. Les centaines de milliers de textes qui
nous sont parvenus de ces époques lointaines, alliés aux témoignages
archéologiques, nous font connaître un monde enchanté où tout, à divers
degrés, est sacré. Chaque activité humaine implique l’intervention d’un dieu.
Dans ce contexte, les temples consacrés aux divinités ont de quoi nous
surprendre. Loin d’être simplement des lieux de culte, où le clergé prenait
soin des divinités présentes dans des statues, ils étaient le cadre
d’activités de la vie quotidienne : les temples de Shamash, dieu de la
justice, fonctionnaient comme des tribunaux ; ceux de Gula, déesse de la
santé, comme des centres de cure ; ceux de Nabu, dieu de l’écriture, comme des
bibliothèques ; ceux d’Ishtar, déesse de l’amour, comme des maisons de
plaisir. En un mot, retracer la vie méconnue de ces temples, c’est tenter de
recouvrer celle de ces hommes d’un autre temps. Tel est l’objet de ce livre
issu de l’enseignement de Dominique Charpin au Collège de France.
xixe siècle. Berceau de notre civilisation, elle a vu naître l’écriture vers
la fin du IVe millénaire av. J.-C. Les centaines de milliers de textes qui
nous sont parvenus de ces époques lointaines, alliés aux témoignages
archéologiques, nous font connaître un monde enchanté où tout, à divers
degrés, est sacré. Chaque activité humaine implique l’intervention d’un dieu.
Dans ce contexte, les temples consacrés aux divinités ont de quoi nous
surprendre. Loin d’être simplement des lieux de culte, où le clergé prenait
soin des divinités présentes dans des statues, ils étaient le cadre
d’activités de la vie quotidienne : les temples de Shamash, dieu de la
justice, fonctionnaient comme des tribunaux ; ceux de Gula, déesse de la
santé, comme des centres de cure ; ceux de Nabu, dieu de l’écriture, comme des
bibliothèques ; ceux d’Ishtar, déesse de l’amour, comme des maisons de
plaisir. En un mot, retracer la vie méconnue de ces temples, c’est tenter de
recouvrer celle de ces hommes d’un autre temps. Tel est l’objet de ce livre
issu de l’enseignement de Dominique Charpin au Collège de France.
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