- EAN13
- 9782876739789
- Éditeur
- Champ Vallon
- Date de publication
- 18/09/2014
- Collection
- Recueil
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Champ Vallon 13,00
C’est un texte sur l’enfance, la part de solitude qu’elle peut contenir, une
enfance que l’entourage semble mal comprendre, un peu comme si l’enfant était
plus intelligent que les adultes.Alors, il y a la campagne, dans un pays de
montagne à vaches, que l’enfant ne réalise pas être l’Auvergne, car lui et
elle ne font qu’un, ou presque, cette campagne de paysans, avec qui il entre
en profonde sympathie, car sans doute elle le guérit, par l’évasion qu’elle
lui offre. Il y a aussi la salle de classe, l’école, où se fond l’univers, des
lieux où monde intérieur et extérieur se mélangent dans une confondante,
mystérieuse et dangereuse confusion. La solitude se remplit d’un imaginaire où
affleurent de petites mythologies enfantines, où viennent les Confédérés, le
Tour de France, les champions du passé, bien sûr l’Histoire.Alors la fuite
peut s’organiser vers les mystères familiaux, généalogiques que les multiples
deuils ne cessent d’activer, les figures tutélaires, les vivants prestigieux
et les morts jamais inquiétants, que l’enfant comprend être ceux par qui les
interrogeant, il obtiendra les réponses que les adultes ne sont pas capables,
englués qu’ils sont, de lui donner.Alors s’organise le grand voyage vers la
mère de la mère, trop tôt disparue, et par l’oncle, et par ce monde cévenol,
il remonte le temps pour y puiser de quoi construire son identité, sa vie, son
futur. Avec la branche maternelle qui rend tout son prestige, toute sa
superbe, mais un peu dans les douleurs, – tout de même.
enfance que l’entourage semble mal comprendre, un peu comme si l’enfant était
plus intelligent que les adultes.Alors, il y a la campagne, dans un pays de
montagne à vaches, que l’enfant ne réalise pas être l’Auvergne, car lui et
elle ne font qu’un, ou presque, cette campagne de paysans, avec qui il entre
en profonde sympathie, car sans doute elle le guérit, par l’évasion qu’elle
lui offre. Il y a aussi la salle de classe, l’école, où se fond l’univers, des
lieux où monde intérieur et extérieur se mélangent dans une confondante,
mystérieuse et dangereuse confusion. La solitude se remplit d’un imaginaire où
affleurent de petites mythologies enfantines, où viennent les Confédérés, le
Tour de France, les champions du passé, bien sûr l’Histoire.Alors la fuite
peut s’organiser vers les mystères familiaux, généalogiques que les multiples
deuils ne cessent d’activer, les figures tutélaires, les vivants prestigieux
et les morts jamais inquiétants, que l’enfant comprend être ceux par qui les
interrogeant, il obtiendra les réponses que les adultes ne sont pas capables,
englués qu’ils sont, de lui donner.Alors s’organise le grand voyage vers la
mère de la mère, trop tôt disparue, et par l’oncle, et par ce monde cévenol,
il remonte le temps pour y puiser de quoi construire son identité, sa vie, son
futur. Avec la branche maternelle qui rend tout son prestige, toute sa
superbe, mais un peu dans les douleurs, – tout de même.
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