- EAN13
- 9791035110017
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 04/03/2024
- Collection
- La philosophie à l’œuvre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le travail de parti de Marx
Intervenir dans les organisations ouvrières
Jean Quétier
Publications de la Sorbonne
La philosophie à l’œuvre
Autre version disponible
-
Papier - ED SORBONNE 25,00
Entre la philosophie et l’histoire, cet ouvrage étudie l’activité déployée par
Marx au sein des structures militantes dans lesquelles il est successivement
intervenu. Il interprète les différentes traces de cette activité, en
particulier les procès-verbaux des réunions auxquelles Marx a participé et la
correspondance qu’il a entretenue avec de nombreux dirigeants ouvriers.
L’analyse de ces documents montre qu’à ses yeux les partis ne constituaient
pas de simples caisses de résonance, dont la vocation première aurait été
d’accroître la diffusion d’idées élaborées en amont, de façon solitaire, mais
qu’ils faisaient au contraire figure de véritables laboratoires théoriques.
Ainsi apparaît la distinction entre parti et secte, le premier étant compris
comme une forme saine, la seconde comme une modalité pathologique de
l’organisation de classe. Marx pense en effet le parti comme une structure
démocratique dont le discours s’élabore de façon collective et en lien étroit
avec la pratique réelle du mouvement ouvrier. De ce point de vue, la logique
partisane s’oppose nécessairement à la pratique sectaire, vestige anachronique
du temps des sociétés secrètes, qui se caractérise par sa croyance aux
recettes miracles et sa tendance au culte du chef charismatique.
Marx au sein des structures militantes dans lesquelles il est successivement
intervenu. Il interprète les différentes traces de cette activité, en
particulier les procès-verbaux des réunions auxquelles Marx a participé et la
correspondance qu’il a entretenue avec de nombreux dirigeants ouvriers.
L’analyse de ces documents montre qu’à ses yeux les partis ne constituaient
pas de simples caisses de résonance, dont la vocation première aurait été
d’accroître la diffusion d’idées élaborées en amont, de façon solitaire, mais
qu’ils faisaient au contraire figure de véritables laboratoires théoriques.
Ainsi apparaît la distinction entre parti et secte, le premier étant compris
comme une forme saine, la seconde comme une modalité pathologique de
l’organisation de classe. Marx pense en effet le parti comme une structure
démocratique dont le discours s’élabore de façon collective et en lien étroit
avec la pratique réelle du mouvement ouvrier. De ce point de vue, la logique
partisane s’oppose nécessairement à la pratique sectaire, vestige anachronique
du temps des sociétés secrètes, qui se caractérise par sa croyance aux
recettes miracles et sa tendance au culte du chef charismatique.
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