- EAN13
- 9782850885259
- ISBN
- 978-2-85088-525-9
- Éditeur
- Citadelles & Mazenod
- Date de publication
- 16/05/2012
- Collection
- CITAD.ART CITES
- Nombre de pages
- 500
- Dimensions
- 32 x 26 cm
- Poids
- 3760 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Saint Petersbourg
De Emmanuel Ducamp
Photographies de Marc Walter
Citadelles & Mazenod
Citad.Art Cites
La ville de Saint-Pétersbourg est auréolée d'un grand nombre de légendes et d'images d'Epinal. Vue comme la création - ex abrupto et ex nihilo - d'un seul...› Lire la suite individu, le tsar Pierre le Grand, elle est d'abord réputée avoir causé la mort de dizaines de milliers d'hommes, ensevelis sous ses fondations... Au long du XVIIIe siècle. on lui prête un aspect plus européen que russe, nombre de ses architectes étant d'origine étrangère.
Au XIXe siècle, alors que la Russie s'installe enfin au sommet des puissances européennes, la ville devient une vraie capitale. Pourtant, elle abrite un régime politiquement régressif, inapte à évoluer avec la modernité. Au XXe siècle enfin, après la chute de l'empire des tsars, tandis que le régime soviétique s'est réinstallé dans l'ancienne capitale moscovite. la ville de Leningrad semble entrer dans une douce torpeur qui ne lui réserverait plus qu'un sort : être une destination touristique où seul le passé aurait droit de cité.
La réalité est moins schématique ou caricaturale. Cet ouvrage se propose de retracer l'histoire de la deuxième capitale russe en examinant les apports de chacune de ses époques. Elle fut toujours le siège du pouvoir impérial, les règnes successifs des Romanov servant à en redessiner l'évolution de façon chronologique. Après un établissement difficile, le destin de Saint-Pétersbourg ne paraît assuré qu'à partir du milieu du XVIIIe siècle grâce à Catherine II, la souveraine des Lumières par excellence.
Si nombre de ses architectes furent étrangers, la somme de leurs travaux s'inscrit dans une échelle véritablement russe. sans égale dans tout le reste de l'Europe. Au XIXe siècle, la nature autocratique du régime - et ses moyens financiers illimités - sont en fait un extraordinaire moteur de création architecturale contribuant à un urbanisme unique. et réellement impérial. Au tournant du XXe siècle, si le régime n'évolue pas, la création artistique, en revanche, et l'architecture en particulier, restent bien vives et à l'écoute de tous les courants modernes.
Après la Première Guerre mondiale, paradoxalement, la période soviétique est favorable à la ville. Elle contribue autant à préserver les vestiges de son passé qu'à enrichir son architecture avec des bâtiments peut-être grandiloquents, mais une nouvelle fois uniques et loin des préoccupations du reste du monde. Depuis la disparition du régime soviétique, l'architecture de Saint-Pétersbourg. qui a repris son nom ancien, se cherche...
Elle reste la ville la plus extraordinaire de Russie et méritait à ce titre de figurer dans la collection consacrée aux plus belles cités artistiques.›
Au XIXe siècle, alors que la Russie s'installe enfin au sommet des puissances européennes, la ville devient une vraie capitale. Pourtant, elle abrite un régime politiquement régressif, inapte à évoluer avec la modernité. Au XXe siècle enfin, après la chute de l'empire des tsars, tandis que le régime soviétique s'est réinstallé dans l'ancienne capitale moscovite. la ville de Leningrad semble entrer dans une douce torpeur qui ne lui réserverait plus qu'un sort : être une destination touristique où seul le passé aurait droit de cité.
La réalité est moins schématique ou caricaturale. Cet ouvrage se propose de retracer l'histoire de la deuxième capitale russe en examinant les apports de chacune de ses époques. Elle fut toujours le siège du pouvoir impérial, les règnes successifs des Romanov servant à en redessiner l'évolution de façon chronologique. Après un établissement difficile, le destin de Saint-Pétersbourg ne paraît assuré qu'à partir du milieu du XVIIIe siècle grâce à Catherine II, la souveraine des Lumières par excellence.
Si nombre de ses architectes furent étrangers, la somme de leurs travaux s'inscrit dans une échelle véritablement russe. sans égale dans tout le reste de l'Europe. Au XIXe siècle, la nature autocratique du régime - et ses moyens financiers illimités - sont en fait un extraordinaire moteur de création architecturale contribuant à un urbanisme unique. et réellement impérial. Au tournant du XXe siècle, si le régime n'évolue pas, la création artistique, en revanche, et l'architecture en particulier, restent bien vives et à l'écoute de tous les courants modernes.
Après la Première Guerre mondiale, paradoxalement, la période soviétique est favorable à la ville. Elle contribue autant à préserver les vestiges de son passé qu'à enrichir son architecture avec des bâtiments peut-être grandiloquents, mais une nouvelle fois uniques et loin des préoccupations du reste du monde. Depuis la disparition du régime soviétique, l'architecture de Saint-Pétersbourg. qui a repris son nom ancien, se cherche...
Elle reste la ville la plus extraordinaire de Russie et méritait à ce titre de figurer dans la collection consacrée aux plus belles cités artistiques.›
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