Le chien des Baskerville

Arthur Conan Doyle

Le Livre de poche jeunesse

  • Conseillé par
    6 mars 2021

    Dans le Devonshire, les Baskerville sont victimes d’une malédiction très ancienne qui les voue à une mort atroce liée à un chien tout droit venu des enfers. Le dernier baronnet en date, Sir Charles, vient de s’éteindre d’un arrêt cardiaque, les traits déformés par la peur, avec non loin de lui, les traces de pas d’une énorme bête. Son ami, le docteur Mortimer fait donc appel à Sherlock Holmes afin de protéger son héritier, Sir Henry, le dernier des Baskerville, tout droit venu des Amériques. Occupé à Londres, le détective envoie Watson dans la lande du Devonshire. La région est inhospitalière, le manoir l’est tout autant et la quiétude de la lande est parfois déchirée par le hurlement glaçant d’une bête démoniaque…

    Le problème, quand une œuvre a été adaptée au cinéma, à la télévision, en BD et même en manga, c’est peut-être, qu’à sa lecture, le suspense n’est plus au rendez-vous. Et pourtant, même si l’on connaît les tenants et les aboutissants de cette célèbre enquête, on se laisse prendre par l’ambiance inquiétante de la lande, l’énergie de Watson et la personnalité agaçante de Sherlock. Fidèle à lui-même, sûr de lui, cartésien et distribuant à son fidèle ami Watson des compliments sous lesquels se cachent de subtiles critiques, le détective saura déjouer la prophétie qui s’abat sur les Baskerville de génération en génération. Pour lui, ce ne sont que légendes et balivernes et le molosse qui terrifie les baronnets ne saurait être surnaturel. Même s’il envoie Watson dans la lande, il n’est pas bien loin, observant, déduisant, solutionnant.
    Une lecture incontournable pour qui aime Conan Doyle, les romans à énigmes et n’est pas réfractaire à une pointe de fantastique. Brillant, comme d’habitude !