- EAN13
- 9782072373152
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 04/09/2019
- Collection
- La Suite des Temps
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce troisième et dernier volume de la célèbre Histoire de l'Europe est resté
inédit jusqu'à ce jour. Emmanuel Berl y peint une crise qui débute vers 1740.
L'équilibre de l'Europe classique va être détruit. Le triomphe de la raison
s'accompagne de la croissance de l'État. La révolte féodale, la fin de la
monarchie absolue, l’avènement du libéralisme démocratique sont autant de
signes que désormais l'État ne semble plus fait pour la Nation, mais la Nation
pour l'État. Emmanuel Berl poursuit avec la Première République et le
18-Brumaire. L'État est devenu dictatorial. Succédant à vingt-trois années de
guerre, le congrès de Vienne traite l'Europe comme une grande malade et
instaure le "concert européen" qui va assurer la paix pour cinquante ans. Mais
lorsque les émeutiers de 1848 brûlent l'hôtel de Metternich, à Vienne, c'en
est fait de l'Europe dynastique. L'Europe "nationalitaire" commence. La
nouvelle crise révolutionnaire, le progrès mécanique, et jusqu'aux idéologues,
vont assurer la toute-puissance de l'État, sa dictature. Mais chaque
renforcement des États occidentaux, des empires qu'ils construisent, coïncide
en fait avec le déclin de l'Europe et la montée d'autres parties du monde.
C'est que, de tout temps, montre Emmanuel Berl, "l'Europe paraît éprouver une
sorte de répulsion envers l'unité". Analyse pessimiste qui mérite toujours
d'être méditée.
inédit jusqu'à ce jour. Emmanuel Berl y peint une crise qui débute vers 1740.
L'équilibre de l'Europe classique va être détruit. Le triomphe de la raison
s'accompagne de la croissance de l'État. La révolte féodale, la fin de la
monarchie absolue, l’avènement du libéralisme démocratique sont autant de
signes que désormais l'État ne semble plus fait pour la Nation, mais la Nation
pour l'État. Emmanuel Berl poursuit avec la Première République et le
18-Brumaire. L'État est devenu dictatorial. Succédant à vingt-trois années de
guerre, le congrès de Vienne traite l'Europe comme une grande malade et
instaure le "concert européen" qui va assurer la paix pour cinquante ans. Mais
lorsque les émeutiers de 1848 brûlent l'hôtel de Metternich, à Vienne, c'en
est fait de l'Europe dynastique. L'Europe "nationalitaire" commence. La
nouvelle crise révolutionnaire, le progrès mécanique, et jusqu'aux idéologues,
vont assurer la toute-puissance de l'État, sa dictature. Mais chaque
renforcement des États occidentaux, des empires qu'ils construisent, coïncide
en fait avec le déclin de l'Europe et la montée d'autres parties du monde.
C'est que, de tout temps, montre Emmanuel Berl, "l'Europe paraît éprouver une
sorte de répulsion envers l'unité". Analyse pessimiste qui mérite toujours
d'être méditée.
S'identifier pour envoyer des commentaires.