- EAN13
- 9782072658228
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 04/2016
- Collection
- Témoins
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'Étrange victoire. De la défense de la République à la libération de la France
Jean-Louis Crémieux-Brilhac
Gallimard
Témoins
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 19,90
Jean-Louis Crémieux-Brilhac a été principalement l’auteur de deux grands
livres : Les Français de l’an 40 (1990) dont le sujet est celui de Marc Bloch
dans L’étrange défaite et La France Libre (1996 et 2014), qui constituent
l’improbable sortie par le haut du désastre national. De ces deux épisodes,
Crémieux-Brilhac a été, avant de s’en faire l’historien, l’acteur et le
témoin. D’où le titre que l’on a cru pouvoir donner au récit qu’il s’était
décidé à en faire, de l’intérieur, à quatre-vingt-seize ans, quand la mort est
venue le prendre au printemps 2015. De famille très républicaine, et
précocement engagé dans la lutte contre le fascisme, J.-L. Crémieux-Brilhac a
vécu comme un choc personnel l’effondrement de la France. Prisonnier en
Allemagne, il s’en évade pour rejoindre, dans des conditions épiques, l’Union
soviétique encore alliée d’Hitler et s’y voit incarcéré jusqu’en juin 1941. Il
rejoint alors de Gaulle pour devenir secrétaire à la propagande et, à ce
titre, acteur central de la France Libre. Au récit posthume de cette aventure,
qui est autant celle d’une génération que celle de la France, on a joint deux
séries d’annexes qui lui donnent tout son sens. D’une part trois articles de
l’auteur sur les sujets qui lui tenaient le plus à cœur : La France Libre et
les Juifs, Vichy et les Juifs, de Gaulle et Mendès France, les deux fidélités
politiques de son existence. D’autre part les trois hommages prononcés lors de
ses funérailles : l’hommage familial de son fils Michel, l’hommage historien
de Jean-Pierre Azéma, l’hommage national enfin prononcé dans la cour des
Invalides par François Hollande, président de la République.
livres : Les Français de l’an 40 (1990) dont le sujet est celui de Marc Bloch
dans L’étrange défaite et La France Libre (1996 et 2014), qui constituent
l’improbable sortie par le haut du désastre national. De ces deux épisodes,
Crémieux-Brilhac a été, avant de s’en faire l’historien, l’acteur et le
témoin. D’où le titre que l’on a cru pouvoir donner au récit qu’il s’était
décidé à en faire, de l’intérieur, à quatre-vingt-seize ans, quand la mort est
venue le prendre au printemps 2015. De famille très républicaine, et
précocement engagé dans la lutte contre le fascisme, J.-L. Crémieux-Brilhac a
vécu comme un choc personnel l’effondrement de la France. Prisonnier en
Allemagne, il s’en évade pour rejoindre, dans des conditions épiques, l’Union
soviétique encore alliée d’Hitler et s’y voit incarcéré jusqu’en juin 1941. Il
rejoint alors de Gaulle pour devenir secrétaire à la propagande et, à ce
titre, acteur central de la France Libre. Au récit posthume de cette aventure,
qui est autant celle d’une génération que celle de la France, on a joint deux
séries d’annexes qui lui donnent tout son sens. D’une part trois articles de
l’auteur sur les sujets qui lui tenaient le plus à cœur : La France Libre et
les Juifs, Vichy et les Juifs, de Gaulle et Mendès France, les deux fidélités
politiques de son existence. D’autre part les trois hommages prononcés lors de
ses funérailles : l’hommage familial de son fils Michel, l’hommage historien
de Jean-Pierre Azéma, l’hommage national enfin prononcé dans la cour des
Invalides par François Hollande, président de la République.
S'identifier pour envoyer des commentaires.