- EAN13
- 9782072798962
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 11/2019
- Collection
- Histoire de France
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Folio 13,70
La dynastie capétienne ne se confond pas avec 'la naissance de la France'.
Sans doute le royaume de Francie occidentale puis de France devient-il une
entité politique qui ne se partage plus, mais le souverain continue de se
nommer roi "des Francs". Si la monarchie construit et élargit méthodiquement
son domaine, le sentiment d’une unité française n’existe pas encore. Soucieux
d’échapper à toute téléologie dynastique ou nationale, ce livre accorde une
grande attention aux singularités régionales. Les siècles de la féodalité,
longtemps décrits comme des siècles de fer, correspondent en réalité au moment
du "décollage" européen. Les acquis des recherches historiques récentes, y
compris archéologiques, conduisent à réexaminer le regroupement des
populations et la "naissance du village", l’instauration de la seigneurie
châtelaine, le rôle des réformes monastiques ou l’épanouissement de l’art
roman et gothique. Florian Mazel remet ici en question la thèse d’une
"mutation féodale" rapide et brutale autour de l’an mil au profit d’une
appréciation plus nuancée des évolutions.
Sans doute le royaume de Francie occidentale puis de France devient-il une
entité politique qui ne se partage plus, mais le souverain continue de se
nommer roi "des Francs". Si la monarchie construit et élargit méthodiquement
son domaine, le sentiment d’une unité française n’existe pas encore. Soucieux
d’échapper à toute téléologie dynastique ou nationale, ce livre accorde une
grande attention aux singularités régionales. Les siècles de la féodalité,
longtemps décrits comme des siècles de fer, correspondent en réalité au moment
du "décollage" européen. Les acquis des recherches historiques récentes, y
compris archéologiques, conduisent à réexaminer le regroupement des
populations et la "naissance du village", l’instauration de la seigneurie
châtelaine, le rôle des réformes monastiques ou l’épanouissement de l’art
roman et gothique. Florian Mazel remet ici en question la thèse d’une
"mutation féodale" rapide et brutale autour de l’an mil au profit d’une
appréciation plus nuancée des évolutions.
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