- EAN13
- 9782130802761
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 11/04/2018
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La Renaissance est accusée de nourrir le roman de la supériorité européenne,
technique, culturelle et économique. Elle est également à l’origine des
figures contestées de l’État et d’une première mondialisation, forcément
brutale et malheureuse. Quant à l’humanisme, il a légué l’élitisme scolaire et
un spécisme en faveur de l’homme au détriment de l’animal. Bref, la période
illustre toutes les dérives de l’esprit moderne, individualiste et
narcissique, dont le transhumanisme serait le dernier avatar.Ce livre expose
le bien fondé de certaines critiques, mais aussi les fantasmes qu’elles
mobilisent. Il revient notamment sur la genèse du terme, la Renaissance
s’opposant au « Moyen Âge » inventé au XVIe siècle par des hommes qui
voulaient faire renaître l’Antiquité, ainsi que sur le Quattrocento italien,
son véritable modèle, et sur les Réformes religieuses qui ont marqué la
naissance de la modernité. Tenant compte des critiques, de l’historiographie
ancienne et la plus récente, l’ouvrage propose de fixer les principaux traits
de la Renaissance que l’on peut retenir aujourd’hui. Non, la Renaissance n’est
pas morte.
technique, culturelle et économique. Elle est également à l’origine des
figures contestées de l’État et d’une première mondialisation, forcément
brutale et malheureuse. Quant à l’humanisme, il a légué l’élitisme scolaire et
un spécisme en faveur de l’homme au détriment de l’animal. Bref, la période
illustre toutes les dérives de l’esprit moderne, individualiste et
narcissique, dont le transhumanisme serait le dernier avatar.Ce livre expose
le bien fondé de certaines critiques, mais aussi les fantasmes qu’elles
mobilisent. Il revient notamment sur la genèse du terme, la Renaissance
s’opposant au « Moyen Âge » inventé au XVIe siècle par des hommes qui
voulaient faire renaître l’Antiquité, ainsi que sur le Quattrocento italien,
son véritable modèle, et sur les Réformes religieuses qui ont marqué la
naissance de la modernité. Tenant compte des critiques, de l’historiographie
ancienne et la plus récente, l’ouvrage propose de fixer les principaux traits
de la Renaissance que l’on peut retenir aujourd’hui. Non, la Renaissance n’est
pas morte.
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