- EAN13
- 9782130850328
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 25/09/2024
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le régime romain. Cuisine et santé dans la Rome antique
Dimitri Tilloi d'Ambrosi
Puf
Hors collection
Autre version disponible
Pas trop de sucre, ni de sel, cinq fruits et légumes par jour, pas de gluten
après 18 heures… le souci de manger sain paraît omniprésent de nos jours. La
méfiance croissante des consommateurs face aux scandales sanitaires et à la
composition des aliments nourrit une inquiétude quant aux effets de la
nourriture sur la santé. Or, cette préoccupation, qui semble résolument
moderne, puise loin ses racines. L’étude de la cuisine et de la diététique
dans la Rome antique révèle l’élaboration d’une véritable hygiène de vie
centrée sur des choix et des pratiques alimentaires, définis par des médecins
comme Galien. Débordant la seule médecine, les liens étroits tissés entre
nourriture et santé sont en outre considérés comme un véritable enjeu moral
par des philosophes comme Sénèque. C'est le rapport au plaisir, à la
gastronomie et à la convivialité, fondamental dans la bonne société romaine,
qui se trouve questionné. À la croisée de l’histoire de l’alimentation et du
corps, et plus largement de l’histoire sociale et culturelle de Rome, ce
regard porté sur la diététique à l’époque romaine met en perspective les
réflexions actuelles sur le choix du meilleur régime alimentaire. D’une
certaine manière, manger sain, c’est manger romain.
après 18 heures… le souci de manger sain paraît omniprésent de nos jours. La
méfiance croissante des consommateurs face aux scandales sanitaires et à la
composition des aliments nourrit une inquiétude quant aux effets de la
nourriture sur la santé. Or, cette préoccupation, qui semble résolument
moderne, puise loin ses racines. L’étude de la cuisine et de la diététique
dans la Rome antique révèle l’élaboration d’une véritable hygiène de vie
centrée sur des choix et des pratiques alimentaires, définis par des médecins
comme Galien. Débordant la seule médecine, les liens étroits tissés entre
nourriture et santé sont en outre considérés comme un véritable enjeu moral
par des philosophes comme Sénèque. C'est le rapport au plaisir, à la
gastronomie et à la convivialité, fondamental dans la bonne société romaine,
qui se trouve questionné. À la croisée de l’histoire de l’alimentation et du
corps, et plus largement de l’histoire sociale et culturelle de Rome, ce
regard porté sur la diététique à l’époque romaine met en perspective les
réflexions actuelles sur le choix du meilleur régime alimentaire. D’une
certaine manière, manger sain, c’est manger romain.
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