- EAN13
- 9782213650036
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Fayard 29,00
Le roi est une figure universelle. Dans toutes les civilisations, il a donné
naissance à de nombreux mythes _ mythes eschatologiques, mythes cosmiques,
mythes de renouvellement et d'éternel retour _ et symboles _ celui de la
fertilité et de la fécondité, celui de l'unité et de la nation, celui du salut
en particulier. Remontant à l'origine des temps, il constitue, avec le prêtre,
l'une des figures les plus importantes que l'homme a élaborées tant son rôle
apparaît essentiel dans l'histoire politique, sociale, économique et
militaire.
Le roi chrétien, le Fils du Ciel chinois, l'Inca, l'empereur romain ou le
basileus byzantin, au-delà de la diversité des monarchies qu'ils incarnent,
présentent une évidente parenté. Qu'il s'agisse de ses insignes _ le trône, la
couronne, le sceptre _ ou, plus profondément, de ce qu'il représente pour son
peuple, bien des traits fondamentaux définissent le roi, et d'abord sa
sacralité. Tenant son pouvoir de Dieu (ou des dieux) et des hommes, en
harmonie avec Dieu, dont il reçoit une force spécifique qui lui permet de
régner, il est aussi un homme, en qui tous se reconnaissent. Il est donc au
point de contact du ciel et de la terre, nombril de l'univers, axe cosmique.
Responsable de son peuple, au point de devoir parfois s'immoler pour lui, il
doit assurer son bonheur en le protégeant, en se montrant juste. C'est là sa
première tâche. Généreux, bon, guérisseur, il doit contrôler la régularité des
phénomènes naturels, gages de fertilité et de fécondité _ faute de quoi il
n'est plus un vrai roi, mais un usurpateur.
Jean-Paul Roux, historien orientaliste, a consacré une large part de son
oeuvre à l'étude des peuples turcs et mongols ainsi qu'à l'histoire comparée
des religions. On lui doit, outre de nombreux articles, plusieurs livres de
synthèse dont La Religion des Turcs et des Mongols, Le Sang, mythes, symboles
et réalités, Jésus.
naissance à de nombreux mythes _ mythes eschatologiques, mythes cosmiques,
mythes de renouvellement et d'éternel retour _ et symboles _ celui de la
fertilité et de la fécondité, celui de l'unité et de la nation, celui du salut
en particulier. Remontant à l'origine des temps, il constitue, avec le prêtre,
l'une des figures les plus importantes que l'homme a élaborées tant son rôle
apparaît essentiel dans l'histoire politique, sociale, économique et
militaire.
Le roi chrétien, le Fils du Ciel chinois, l'Inca, l'empereur romain ou le
basileus byzantin, au-delà de la diversité des monarchies qu'ils incarnent,
présentent une évidente parenté. Qu'il s'agisse de ses insignes _ le trône, la
couronne, le sceptre _ ou, plus profondément, de ce qu'il représente pour son
peuple, bien des traits fondamentaux définissent le roi, et d'abord sa
sacralité. Tenant son pouvoir de Dieu (ou des dieux) et des hommes, en
harmonie avec Dieu, dont il reçoit une force spécifique qui lui permet de
régner, il est aussi un homme, en qui tous se reconnaissent. Il est donc au
point de contact du ciel et de la terre, nombril de l'univers, axe cosmique.
Responsable de son peuple, au point de devoir parfois s'immoler pour lui, il
doit assurer son bonheur en le protégeant, en se montrant juste. C'est là sa
première tâche. Généreux, bon, guérisseur, il doit contrôler la régularité des
phénomènes naturels, gages de fertilité et de fécondité _ faute de quoi il
n'est plus un vrai roi, mais un usurpateur.
Jean-Paul Roux, historien orientaliste, a consacré une large part de son
oeuvre à l'étude des peuples turcs et mongols ainsi qu'à l'histoire comparée
des religions. On lui doit, outre de nombreux articles, plusieurs livres de
synthèse dont La Religion des Turcs et des Mongols, Le Sang, mythes, symboles
et réalités, Jésus.
S'identifier pour envoyer des commentaires.