- EAN13
- 9782213670515
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 16/01/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Fayard 24,00
De juin 1934 à juillet 1944, Hitler et Mussolini se sont rencontrés à dix-huit
reprises, accompagnés le plus souvent de leur ministre des Affaires
étrangères, Ribbentrop pour l’Allemagne, Ciano pour l’Italie. Que se sont-ils
dit ? De quoi ont-ils parlé ? Et en quelle langue, car s’il ne faut pas
oublier que si le Duce pratiquait assez couramment la langue de son
interlocuteur, celui-ci ne s’exprimait qu’en allemand.
Pour examiner cette question, l’historien dispose, conservés dans les archives
diplomatiques des deux pays, des procès verbaux des réunions au sommet.
Certes, mais leur principal interprète, Paul Otto Schmidt, nous le dit : il
s’agit de documents rédigés par lui-même, captés à l’écoute d’un Führer
tonitruant, dont les péroraisons, véritables déluges logomachiques, pouvaient
durer plus de deux heures, puis traduits en italien et soumis à la lecture
sourcilleuse des deux dictateurs.
Heureusement, les sources « secondaires » ne manquent pas (Mémoires,
correspondances, témoignages divers), qui nous permettent de suivre au jour le
jour, et jusque dans les moindres détails, le déroulement des entretiens entre
Mussolini et Hitler, et de mieux comprendre comment deux personnages aussi
dissemblables, ont pu développer et entretenir jusqu’à la fin de leur vie une
complicité dans le crime le plus monstrueux qu’ait connu l’histoire de
l’humanité.
reprises, accompagnés le plus souvent de leur ministre des Affaires
étrangères, Ribbentrop pour l’Allemagne, Ciano pour l’Italie. Que se sont-ils
dit ? De quoi ont-ils parlé ? Et en quelle langue, car s’il ne faut pas
oublier que si le Duce pratiquait assez couramment la langue de son
interlocuteur, celui-ci ne s’exprimait qu’en allemand.
Pour examiner cette question, l’historien dispose, conservés dans les archives
diplomatiques des deux pays, des procès verbaux des réunions au sommet.
Certes, mais leur principal interprète, Paul Otto Schmidt, nous le dit : il
s’agit de documents rédigés par lui-même, captés à l’écoute d’un Führer
tonitruant, dont les péroraisons, véritables déluges logomachiques, pouvaient
durer plus de deux heures, puis traduits en italien et soumis à la lecture
sourcilleuse des deux dictateurs.
Heureusement, les sources « secondaires » ne manquent pas (Mémoires,
correspondances, témoignages divers), qui nous permettent de suivre au jour le
jour, et jusque dans les moindres détails, le déroulement des entretiens entre
Mussolini et Hitler, et de mieux comprendre comment deux personnages aussi
dissemblables, ont pu développer et entretenir jusqu’à la fin de leur vie une
complicité dans le crime le plus monstrueux qu’ait connu l’histoire de
l’humanité.
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