- EAN13
- 9782226222992
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Douze Heures noires
La nuit à Paris au XIXe siècle
Simone Delattre
Albin Michel
Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 25,00
Le XIXe siècle a été un long apprentissage des Lumières. Dans un Paris
capitale des révolutions et de la modernité, on s'interroge sur la menace de
l'ombre sociale. C'est pourquoi, de l'époque romantique aux grands travaux
haussmanniens, la nuit de la grande ville devient objet de discours et de
conquête.
Cette histoire de l'humanisation et de la rationalisation des nuits
parisiennes révèle ainsi des formes inédites de sensibilité citadine, en
explorant le nouveau rapport des Parisiens au temps et à la rue. Paris invente
alors le noctambulisme mais se prend aussi d'affection pour la silhouette
vacillante du chiffonnier et se délecte au récit des crimes sanglants commis
par les « escarpes ». Entre privé et public, solitudes et multitudes, oisiveté
et labeur, misérables et dandies, le Paris nocturne du XIXe siècle pourrait
trahir les hantises, les tensions et les aspirations secrètes de la société
post-révolutionnaire, celle du clair-obscur. C'est peut-être durant ces «
douze heures noires » que Paris dévoile son âme, c'est-à-dire la vitalité et
la fragilité mêlées de son peuple.
capitale des révolutions et de la modernité, on s'interroge sur la menace de
l'ombre sociale. C'est pourquoi, de l'époque romantique aux grands travaux
haussmanniens, la nuit de la grande ville devient objet de discours et de
conquête.
Cette histoire de l'humanisation et de la rationalisation des nuits
parisiennes révèle ainsi des formes inédites de sensibilité citadine, en
explorant le nouveau rapport des Parisiens au temps et à la rue. Paris invente
alors le noctambulisme mais se prend aussi d'affection pour la silhouette
vacillante du chiffonnier et se délecte au récit des crimes sanglants commis
par les « escarpes ». Entre privé et public, solitudes et multitudes, oisiveté
et labeur, misérables et dandies, le Paris nocturne du XIXe siècle pourrait
trahir les hantises, les tensions et les aspirations secrètes de la société
post-révolutionnaire, celle du clair-obscur. C'est peut-être durant ces «
douze heures noires » que Paris dévoile son âme, c'est-à-dire la vitalité et
la fragilité mêlées de son peuple.
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