- EAN13
- 9782226223012
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 21/05/2013
- Collection
- Bibliothèque Albin Michel Michel des idées
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Pères de leur Mère
Essai sur l'esprit de contradiction des Pères de l'Église
Pierre-Emmanuel Dauzat
Albin Michel
Bibliothèque Albin Michel Michel des idées
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 21,50
L'Église a peiné à avoir des Pères, quand il lui a suffi d'une seconde
d'Annonciation pour avoir une Mère : six siècles de paternité, et à peine
commencée que déjà partagée entre Orient et Occident !
Le (saint) esprit de contradiction qui a régi l'économie de son engendrement
et fait de la Vierge la fille de son fils, et de notre Mère l'Église la fille
de ses Pères a inspiré à son tour les premiers efforts de christianisation de
la pensée. Pour retracer les conditions paradoxales de cette genèse, cet essai
propose quelques portraits des "Pères de leur Mère" en tâchant de montrer
comment des obsessions individuelles ont pu être érigées en normes
universelles : l'impatience (Tertullien), la dépression (Grégoire de
Nazianze), la traduction ou la minceur (Jérôme), mais aussi l'économie
(Cyrille d'Alexandrie), le salut (Grégoire de Nysse) et l'antisémitisme
(Chrysostome), ou encore la castration (Origène), la fornication et l'adultère
(Augustin).
En relisant les écrits des Pères de l'Église, Pierre-Emmanuel Dauzat tente de
retrouver les contradictions de la pensée chrétienne naissante. Dire de Dieu
une chose et son contraire, c'est encore dire Dieu, et la mauvaise foi des
Pères est encore la foi.
d'Annonciation pour avoir une Mère : six siècles de paternité, et à peine
commencée que déjà partagée entre Orient et Occident !
Le (saint) esprit de contradiction qui a régi l'économie de son engendrement
et fait de la Vierge la fille de son fils, et de notre Mère l'Église la fille
de ses Pères a inspiré à son tour les premiers efforts de christianisation de
la pensée. Pour retracer les conditions paradoxales de cette genèse, cet essai
propose quelques portraits des "Pères de leur Mère" en tâchant de montrer
comment des obsessions individuelles ont pu être érigées en normes
universelles : l'impatience (Tertullien), la dépression (Grégoire de
Nazianze), la traduction ou la minceur (Jérôme), mais aussi l'économie
(Cyrille d'Alexandrie), le salut (Grégoire de Nysse) et l'antisémitisme
(Chrysostome), ou encore la castration (Origène), la fornication et l'adultère
(Augustin).
En relisant les écrits des Pères de l'Église, Pierre-Emmanuel Dauzat tente de
retrouver les contradictions de la pensée chrétienne naissante. Dire de Dieu
une chose et son contraire, c'est encore dire Dieu, et la mauvaise foi des
Pères est encore la foi.
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