- EAN13
- 9782226296726
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 04/2014
- Collection
- Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Problème de l'incroyance au XVIe siècle
La religion de Rabelais
Lucien Febvre, Denis Crouzet
Albin Michel
Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 22,90
Le Problème de l'incroyance est un magnifique livre sur Rabelais, un
extraordinaire effort pour faire revivre sa « singulière vitalité ». Mais
c'est surtout un décisif discours de la méthode historique, dans la mesure où
il ne veut pas raconter qu'un Rabelais possible, participant d'un temps
difficile où la curiosité des hommes était immense, les enthousiasmant et les
inquiétant tout à la fois, mais engageant certains d'entre eux dans la voie
d'un humanisme érasmien combattant pour défendre, contre le « sacrilège » de
l'anachronisme qui nie l'autre comme différence, la liberté de Rabelais
d'avoir eu sa vérité, en son temps et en son âme.
En publiant ce livre durant les jours sombres de 1942, Lucien Febvre n'était-
il pas animé de la même confiance dans la puissance de l'intelligence que
celle qui fit inscrire à Rabelais, sur la grande porte de Thélème, les mots
interdisant l'entrée aux « hypocrites, bigots, vieux matagots, marmiteux,
boursouflés... » ? Ne voulut-il pas écrire un livre à « plus hault sens », un
message d'espérance dans l'avenir de l'histoire ?
extraordinaire effort pour faire revivre sa « singulière vitalité ». Mais
c'est surtout un décisif discours de la méthode historique, dans la mesure où
il ne veut pas raconter qu'un Rabelais possible, participant d'un temps
difficile où la curiosité des hommes était immense, les enthousiasmant et les
inquiétant tout à la fois, mais engageant certains d'entre eux dans la voie
d'un humanisme érasmien combattant pour défendre, contre le « sacrilège » de
l'anachronisme qui nie l'autre comme différence, la liberté de Rabelais
d'avoir eu sa vérité, en son temps et en son âme.
En publiant ce livre durant les jours sombres de 1942, Lucien Febvre n'était-
il pas animé de la même confiance dans la puissance de l'intelligence que
celle qui fit inscrire à Rabelais, sur la grande porte de Thélème, les mots
interdisant l'entrée aux « hypocrites, bigots, vieux matagots, marmiteux,
boursouflés... » ? Ne voulut-il pas écrire un livre à « plus hault sens », un
message d'espérance dans l'avenir de l'histoire ?
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