Le Prix de la douleur
EAN13
9782226355393
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le Prix de la douleur

FeniXX réédition numérique (Albin Michel)

Indisponible
Bien que l'époque soit caractérisée par la violence, il est certain que les
assassinats d'enfants et de vieillards soulèvent le dégoût le plus profond, et
réclament des organismes protecteurs de la société une action punitive
exemplaire pour que cela ne se reproduise pas. À la fin du XXe siècle, la
peine de mort reste l'une des grandes préoccupations. Elle a été abolie çà et
là, mais des nations, qui s'étaient rangées du côté de l'abolition, l'ont
partiellement rétablie. Dans chaque pays, la décision sur le maintien ou le
rejet du châtiment suprême, relève du référendum. Maurice Toesca a repris le
sujet, à la base en quelque sorte. Il part d'un fait divers réel : un jeune
homme tue deux fillettes dans des circonstances effroyables. Le romancier, qui
ne sera l'avocat d'aucun système, va suivre le cours de l'instruction, la
constitution du jury, les débats privés et publics de la cour d'assises. La
peine de mort ayant été prononcée, il ne lâche pas les personnages de la
tragédie : l'assassin, les victimes innocentes, les avocats de l'accusation et
de la défense. Il nous fait pénétrer chez les magistrats, notamment chez le
plus puissant d'entre eux, celui dont dépend la vie du condamné à mort, le
Président de la République, qui détient constitutionnellement le droit de
grâce. Tous ces ressorts juridiques, sociaux, politiques, religieux jouent en
même temps. Tel est l'art de Maurice Toesca : romancier du Soleil noir, du
Scandale, des Fonctionnaires, d'Un héros de notre temps – lui-même ancien haut
fonctionnaire -, il donne à ce sujet toute l'ampleur sociale et toute l'acuité
humaine que personne, avant lui, n'avait rendues aussi sensibles. Le prix de
la douleur pourrait bien être le grand roman que l'on attendait sur la peine
de mort.
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