- EAN13
- 9782251906133
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 20/11/2017
- Collection
- Figures du savoir
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Johann Gottfried Herder (1744-1803), théologien, philosophe et linguiste, fait
partie des oubliés de l'histoire des idées. Sa pensée peut être comprise comme
l’élaboration d’une autre philosophie des Lumières, qui cherche au nom d’une
raison modeste et respectueuse de la singularité, à comprendre l’histoire,
l’homme et sa culture tels qu’ils sont en effet, dans l’infinie diversité de
leurs manifestations concrètes. Herder fait de la langue à la fois le principe
d’unité des individus et l’expression de l’identité d’une culture. Cette
philosophie du langage lui permet de construire une pensée unifiée,
susceptible d’éclairer tous les domaines que son époque a pris pour objets,
sans tomber dans les obscurités d’un système trop rigide. Sa sympathie pour
toutes les civilisations , qu’il refuse de comparer les unes aux autres , sa
prudence devant les synthèses historiques de l’universalisme abstrait , sa
capacité à dégager de sa gangue conceptuelle l’idée d’humanité sont autant de
motifs pour s’intéresser à nouveau, aujourd’hui, à sa philosophie. Olivier
Dekens, Agrégé de philosophie ; Enseigne à l'Université François-Rabelais de
Tours (en 2000)
partie des oubliés de l'histoire des idées. Sa pensée peut être comprise comme
l’élaboration d’une autre philosophie des Lumières, qui cherche au nom d’une
raison modeste et respectueuse de la singularité, à comprendre l’histoire,
l’homme et sa culture tels qu’ils sont en effet, dans l’infinie diversité de
leurs manifestations concrètes. Herder fait de la langue à la fois le principe
d’unité des individus et l’expression de l’identité d’une culture. Cette
philosophie du langage lui permet de construire une pensée unifiée,
susceptible d’éclairer tous les domaines que son époque a pris pour objets,
sans tomber dans les obscurités d’un système trop rigide. Sa sympathie pour
toutes les civilisations , qu’il refuse de comparer les unes aux autres , sa
prudence devant les synthèses historiques de l’universalisme abstrait , sa
capacité à dégager de sa gangue conceptuelle l’idée d’humanité sont autant de
motifs pour s’intéresser à nouveau, aujourd’hui, à sa philosophie. Olivier
Dekens, Agrégé de philosophie ; Enseigne à l'Université François-Rabelais de
Tours (en 2000)
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