- EAN13
- 9782251908359
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 19/09/2018
- Collection
- Le goût des idées
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L’âme désarmée
Essai sur le déclin de la culture générale
Allan Bloom
Les Belles Lettres
Le goût des idées
Autre version disponible
L’université : est-il possible en un mot de faire lever plus de prestiges ? Il
s’agit bien du centre de l’Occident, parce que l’Université est le cœur des
démocraties. Allan Bloom balaie ces prestiges, ces mirages : narcissisme,
nihilisme, relativisme paralysant, « créativité » stérile. Fait-il le procès
de l’Amérique ? Il l’aime, mais craint pour son avenir, et pour le nôtre.
Fait-il le procès de la jeunesse ? Il l’aime avec une générosité et un
discernement peu communs, mais son anxiété croît : ces dernières décennies ont
vu se répandre, en Europe non moins qu’aux États-Unis, un style d’éducation et
un mode de vie qui tendent à rendre les jeunes gens et les jeunes filles de
plus en plus incapables de faire face noblement, intelligemment ou même
raisonnablement aux grands faits de la vie humaine : l’amour, la famille, la
citoyenneté, la recherche de la vérité. Allan Bloom nous redonne accès à ce
très proche trésor que les universités soucieuses d’« utilité » et de «
scientificité », que les Églises ivres de popularité et d’« ouverture » ont
mis sous le boisseau : notre âme. Elle est le seul sujet de ce livre profond.
Publié en anglais en 1987 (The Closing of the American Mind), l’ouvrage a été
traduit en français dès sa parution, dans une édition amputée de l’essentiel
de sa troisième partie. Le voici proposé dans une traduction intégrale. Allan
Bloom (1930-1992), philosophe, élève de Leo Strauss, fervent défenseur des
textes classiques, fut très critique du système universitaire américain qu’il
quitta en 1970 pour aller enseigner à l’étranger.
s’agit bien du centre de l’Occident, parce que l’Université est le cœur des
démocraties. Allan Bloom balaie ces prestiges, ces mirages : narcissisme,
nihilisme, relativisme paralysant, « créativité » stérile. Fait-il le procès
de l’Amérique ? Il l’aime, mais craint pour son avenir, et pour le nôtre.
Fait-il le procès de la jeunesse ? Il l’aime avec une générosité et un
discernement peu communs, mais son anxiété croît : ces dernières décennies ont
vu se répandre, en Europe non moins qu’aux États-Unis, un style d’éducation et
un mode de vie qui tendent à rendre les jeunes gens et les jeunes filles de
plus en plus incapables de faire face noblement, intelligemment ou même
raisonnablement aux grands faits de la vie humaine : l’amour, la famille, la
citoyenneté, la recherche de la vérité. Allan Bloom nous redonne accès à ce
très proche trésor que les universités soucieuses d’« utilité » et de «
scientificité », que les Églises ivres de popularité et d’« ouverture » ont
mis sous le boisseau : notre âme. Elle est le seul sujet de ce livre profond.
Publié en anglais en 1987 (The Closing of the American Mind), l’ouvrage a été
traduit en français dès sa parution, dans une édition amputée de l’essentiel
de sa troisième partie. Le voici proposé dans une traduction intégrale. Allan
Bloom (1930-1992), philosophe, élève de Leo Strauss, fervent défenseur des
textes classiques, fut très critique du système universitaire américain qu’il
quitta en 1970 pour aller enseigner à l’étranger.
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