- EAN13
- 9782251912363
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 25/05/2020
- Collection
- La Roue à livres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La République romaine meurt, mais ne se rend pas vite : il faut à Appien les
cinq livres des Guerres civiles pour raconter sa longue agonie. Le livre III
se termine par la blessure mortelle qu'en août 43 lui inflige Octave, quand il
force Rome à l'élire consul. Le livre IV s'ouvre sur ce qui ressemble à un
coup de grâce, l'instauration du Triumvirat. Octave, Antoine et Lépide
s'octroient tous les pouvoirs et procèdent à une nouvelle « proscription » :
la liste des individus à décapiter contre récompense est affichée et toute
solidarité avec eux interdite. Contre les massacreurs, les proscrits inventent
des cachettes, des moyens de fuir, ou bien meurent, parfois crânement. Le
courage de leurs proches, voire de leurs esclaves, en sauve certains. Lâcheté,
trahison et cruauté se donnent libre cours, mais la République vit encore.
Sextus Pompée contrôle la Sicile et dirige une flotte. Brutus et Cassius,
chefs du complot contre César, ont rassemblé des armées considérables et sont
maîtres des riches provinces de l'Orient grec, alors que les triumvirs ne
tirent rien de l'Italie et de l'Occident, exsangues. La lutte finale a lieu à
l'automne 42, à Philippes, au nord de la Grèce. Appien évoque d'abord cette
période de sang et de fureur par une longue suite de brefs tableaux retraçant
le destin des proscrits, puis il peint une grande fresque de la confrontation
finale, sans cacher où vont ses sympathies. Quand il écrit, la République est
morte depuis deux cents ans, mais son souvenir alimente toujours la réflexion
morale et politique.
cinq livres des Guerres civiles pour raconter sa longue agonie. Le livre III
se termine par la blessure mortelle qu'en août 43 lui inflige Octave, quand il
force Rome à l'élire consul. Le livre IV s'ouvre sur ce qui ressemble à un
coup de grâce, l'instauration du Triumvirat. Octave, Antoine et Lépide
s'octroient tous les pouvoirs et procèdent à une nouvelle « proscription » :
la liste des individus à décapiter contre récompense est affichée et toute
solidarité avec eux interdite. Contre les massacreurs, les proscrits inventent
des cachettes, des moyens de fuir, ou bien meurent, parfois crânement. Le
courage de leurs proches, voire de leurs esclaves, en sauve certains. Lâcheté,
trahison et cruauté se donnent libre cours, mais la République vit encore.
Sextus Pompée contrôle la Sicile et dirige une flotte. Brutus et Cassius,
chefs du complot contre César, ont rassemblé des armées considérables et sont
maîtres des riches provinces de l'Orient grec, alors que les triumvirs ne
tirent rien de l'Italie et de l'Occident, exsangues. La lutte finale a lieu à
l'automne 42, à Philippes, au nord de la Grèce. Appien évoque d'abord cette
période de sang et de fureur par une longue suite de brefs tableaux retraçant
le destin des proscrits, puis il peint une grande fresque de la confrontation
finale, sans cacher où vont ses sympathies. Quand il écrit, la République est
morte depuis deux cents ans, mais son souvenir alimente toujours la réflexion
morale et politique.
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