- EAN13
- 9782251915326
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 09/04/2021
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 19,00
Pour comprendre Napoléon, pour comprendre la fascination qu’il exerce sur nous
deux cents ans après sa mort, il faut passer par Rome. Stendhal nous l’apprend
dès les premières lignes de La Chartreuse de Parme : « après tant de siècles,
César et Alexandre avaient un successeur. » Quoi ? Nous préférons regarder
l’Antiquité comme un aimable decorum, offrir l’image d’Épinal d’un Napoléon
costumé en Romain, alors qu’elle pourrait bien être son ADN. De la soif de
conquête à l’apothéose finale, Napoléon Bonaparte a sculpté sa légende dorée
ou noire dans le marbre antique faisant de son gouvernement un précis
d’histoire romaine, des fondations de la République jusqu’aux règnes de
Constantin et de Justinien, favorisant la paix religieuse, promouvant le Code
civil… ou organisant un véritable culte de sa personne, fidèle aux empereurs
sanguinaires dépeints par Suétone. Car de la Rome antique, Napoléon retient
avant tout la leçon d’immortalité. Le premier empereur des Français serait-il
le dernier Romain ? La réponse dans cet essai novateur qui recèle bien des
surprises.
deux cents ans après sa mort, il faut passer par Rome. Stendhal nous l’apprend
dès les premières lignes de La Chartreuse de Parme : « après tant de siècles,
César et Alexandre avaient un successeur. » Quoi ? Nous préférons regarder
l’Antiquité comme un aimable decorum, offrir l’image d’Épinal d’un Napoléon
costumé en Romain, alors qu’elle pourrait bien être son ADN. De la soif de
conquête à l’apothéose finale, Napoléon Bonaparte a sculpté sa légende dorée
ou noire dans le marbre antique faisant de son gouvernement un précis
d’histoire romaine, des fondations de la République jusqu’aux règnes de
Constantin et de Justinien, favorisant la paix religieuse, promouvant le Code
civil… ou organisant un véritable culte de sa personne, fidèle aux empereurs
sanguinaires dépeints par Suétone. Car de la Rome antique, Napoléon retient
avant tout la leçon d’immortalité. Le premier empereur des Français serait-il
le dernier Romain ? La réponse dans cet essai novateur qui recèle bien des
surprises.
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