- EAN13
- 9782251919256
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 20/10/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Belles Lettres 17,50
Le 15 avril 2019, sous les yeux sidérés du monde entier, Notre-Dame de Paris
brûlait. Si cet incendie est indiscutablement d’origine accidentelle, toutes
les conditions pour qu’il survienne et prenne les dimensions que l’on connaît
étaient réunies : un entretien insuffisant du monument, des économies
effectuées aux dépens de la sécurité, un système anti-incendie peu performant
et un chantier de restauration qui constituait un facteur de risques
supplémentaires. À travers le récit des faits, Didier Rykner s’intéresse à
tous les aspects de ce drame. Comment a-t-il été possible et quelles en sont
les causes probables ? Pourquoi a-t-il suscité autant de polémiques (les dons
des grands mécènes, les délais, la reconstruction de la flèche, la loi
d’exception, la pollution au plomb…), dont certaines (la question des abords
ou les fouilles archéologiques) sont toujours d’actualité ? Didier Rykner
montre que le chantier de restauration se déroule malgré tout dans de bonnes
conditions, avec un espoir de pouvoir entrer bientôt dans un édifice qui ne
sera pas « plus beau » qu’avant, mais qui sera dans un état de conservation
beaucoup plus satisfaisant, dont on aimerait qu’il soit aussi celui des autres
monuments historiques. Quelles leçons le ministère de la Culture et l’État ont
tiré – ou pas – de cette catastrophe patrimoniale afin d’éviter que d’autres
se produisent ?
brûlait. Si cet incendie est indiscutablement d’origine accidentelle, toutes
les conditions pour qu’il survienne et prenne les dimensions que l’on connaît
étaient réunies : un entretien insuffisant du monument, des économies
effectuées aux dépens de la sécurité, un système anti-incendie peu performant
et un chantier de restauration qui constituait un facteur de risques
supplémentaires. À travers le récit des faits, Didier Rykner s’intéresse à
tous les aspects de ce drame. Comment a-t-il été possible et quelles en sont
les causes probables ? Pourquoi a-t-il suscité autant de polémiques (les dons
des grands mécènes, les délais, la reconstruction de la flèche, la loi
d’exception, la pollution au plomb…), dont certaines (la question des abords
ou les fouilles archéologiques) sont toujours d’actualité ? Didier Rykner
montre que le chantier de restauration se déroule malgré tout dans de bonnes
conditions, avec un espoir de pouvoir entrer bientôt dans un édifice qui ne
sera pas « plus beau » qu’avant, mais qui sera dans un état de conservation
beaucoup plus satisfaisant, dont on aimerait qu’il soit aussi celui des autres
monuments historiques. Quelles leçons le ministère de la Culture et l’État ont
tiré – ou pas – de cette catastrophe patrimoniale afin d’éviter que d’autres
se produisent ?
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