- EAN13
- 9782251919669
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 03/2024
- Collection
- La Roue à livres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La psychiatrie à Rome
Comprendre et soigner la folie d'après Celse et Caelius Aurelianus
Celse, Caelius Aurelianus
Les Belles Lettres
La Roue à livres
Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 25,00
Dès les origines, les sociétés grecque et romaine reconnaissent dans les
troubles mentaux les plus graves une maladie, qui est un enjeu social et
appelle des réponses juridiques adaptées. Toutefois, ce n’est qu’à l’époque
hellénistique et à Rome que naît véritablement la psychiatrie. L’accès
relativement récent au corpus médical en traduction nous permet désormais de
découvrir une période décisive dans laquelle émergent une pratique et une
théorie psychiatriques complexes, très éloignées des préjugés les plus
communément admis. La maladie mentale n’est pas l’objet d’une explication
surnaturelle ; le trouble mental pur est pris en charge par la médecine, mais
c’est à Rome plutôt qu’aux temps hippocratiques que cette évolution se produit
; cette extension du domaine de la médecine est liée au développement de
remèdes inédits, ainsi qu’à la nouvelle configuration socio-économique et
culturelle de l’empire. L’objectif de ce livre est de proposer un exposé
synthétique, et en partie renouvelé, des débuts de cette histoire, et de
donner à lire les textes majeurs de Celse (Ier s. ap. J.-C.), reprenant
Asclépiade de Bithynie (IIe-Ier s. av. J.-C.), et de Caelius Aurelianus (Ve s.
ap. J.-C.), reformulant en latin l’enseignement de Soranos d’Éphèse (IIe s.
ap. J.-C.), traduit ici en français pour la première fois.
troubles mentaux les plus graves une maladie, qui est un enjeu social et
appelle des réponses juridiques adaptées. Toutefois, ce n’est qu’à l’époque
hellénistique et à Rome que naît véritablement la psychiatrie. L’accès
relativement récent au corpus médical en traduction nous permet désormais de
découvrir une période décisive dans laquelle émergent une pratique et une
théorie psychiatriques complexes, très éloignées des préjugés les plus
communément admis. La maladie mentale n’est pas l’objet d’une explication
surnaturelle ; le trouble mental pur est pris en charge par la médecine, mais
c’est à Rome plutôt qu’aux temps hippocratiques que cette évolution se produit
; cette extension du domaine de la médecine est liée au développement de
remèdes inédits, ainsi qu’à la nouvelle configuration socio-économique et
culturelle de l’empire. L’objectif de ce livre est de proposer un exposé
synthétique, et en partie renouvelé, des débuts de cette histoire, et de
donner à lire les textes majeurs de Celse (Ier s. ap. J.-C.), reprenant
Asclépiade de Bithynie (IIe-Ier s. av. J.-C.), et de Caelius Aurelianus (Ve s.
ap. J.-C.), reformulant en latin l’enseignement de Soranos d’Éphèse (IIe s.
ap. J.-C.), traduit ici en français pour la première fois.
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