- EAN13
- 9782251919843
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 10/05/2024
- Collection
- L'Exception
- Langue
- français
- Langue d'origine
- japonais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 23,00
Déchéance d’un homme raconte, à la première personne, une descente aux enfers.
Dans trois cahiers, qu’encadrent un prologue et un épilogue de présentation,
un certain Yôzô fait le bilan de sa vie. Depuis sa prime jeunesse, passée dans
le nord du Japon, celui-ci s’était toujours senti différent, ce qui l’avait
très tôt conduit à se donner un masque : à se dissimuler derrière un
personnage désespérément cocasse, à tel point que ce jeu était devenu pour lui
comme une seconde nature. Monté à Tokyo pour y réaliser son rêve : devenir un
grand artiste, il est allé d’échec en échec et n’a fait que s’enfoncer dans
une marginalité qui, de style de vie assumé, est devenue malédiction. Dans ce
texte à maints égards autobiographique, Dazai a sans doute mis le plus de lui-
même. Mais il y a aussi un autre Dazai : un Dazai à l’ironie grinçante, tel
qu’il apparaît dans Goodbye, œuvre demeurée inachevée. Ce bref récit, évoquant
de manière quasiment théâtrale les errements et les angoisses dérisoires d’un
intellectuel narcissique, relève lui aussi de l’autoportrait : celui d’un être
déboussolé dans un monde privé de tous ses repères.
Dans trois cahiers, qu’encadrent un prologue et un épilogue de présentation,
un certain Yôzô fait le bilan de sa vie. Depuis sa prime jeunesse, passée dans
le nord du Japon, celui-ci s’était toujours senti différent, ce qui l’avait
très tôt conduit à se donner un masque : à se dissimuler derrière un
personnage désespérément cocasse, à tel point que ce jeu était devenu pour lui
comme une seconde nature. Monté à Tokyo pour y réaliser son rêve : devenir un
grand artiste, il est allé d’échec en échec et n’a fait que s’enfoncer dans
une marginalité qui, de style de vie assumé, est devenue malédiction. Dans ce
texte à maints égards autobiographique, Dazai a sans doute mis le plus de lui-
même. Mais il y a aussi un autre Dazai : un Dazai à l’ironie grinçante, tel
qu’il apparaît dans Goodbye, œuvre demeurée inachevée. Ce bref récit, évoquant
de manière quasiment théâtrale les errements et les angoisses dérisoires d’un
intellectuel narcissique, relève lui aussi de l’autoportrait : celui d’un être
déboussolé dans un monde privé de tous ses repères.
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