- EAN13
- 9782252042540
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 08/03/2019
- Collection
- Les Mondes de l'art
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Klincksieck 25,00
Entré à seize ans dans l’atelier de David, Étienne-Jean Delécluze (1781-1863)
nous offre avec ce livre de souvenirs un document exceptionnel sur
l’enseignement du maître et sur sa personnalité. L’aventure commence en 1797,
au lendemain de la Révolution : le peintre y a pris part, a mis son art au
service des nouveaux idéaux, puis bientôt il se ralliera à Bonaparte. C’est
donc en témoin direct que Delécluze assiste à cette évolution idéologique,
qu’il commente jusqu’à l’exil de David en 1815 à Bruxelles. L’ouvrage, paru en
1855, est passionnant aussi en raison de la multitude de détails vécus :
notations sur les pittoresques « rapins » du Louvre, évocation des doutes
personnels de David ou de sa manière bienveillante de guider ses élèves – il
en eut près de cinq cents – sans jamais les brider. De ses classes sortiront
ainsi de grands artistes comme Gros, Girodet ou Ingres, dont la carrière est
ici retracée. Ayant renoncé à peindre pour devenir chroniqueur, Delécluze
témoigne ainsi brillamment de l’extraordinaire effervescence du monde des arts
au début du XIXe siècle, qui passe du néoclassicisme à ce que l’on a nommé le
romantisme.
nous offre avec ce livre de souvenirs un document exceptionnel sur
l’enseignement du maître et sur sa personnalité. L’aventure commence en 1797,
au lendemain de la Révolution : le peintre y a pris part, a mis son art au
service des nouveaux idéaux, puis bientôt il se ralliera à Bonaparte. C’est
donc en témoin direct que Delécluze assiste à cette évolution idéologique,
qu’il commente jusqu’à l’exil de David en 1815 à Bruxelles. L’ouvrage, paru en
1855, est passionnant aussi en raison de la multitude de détails vécus :
notations sur les pittoresques « rapins » du Louvre, évocation des doutes
personnels de David ou de sa manière bienveillante de guider ses élèves – il
en eut près de cinq cents – sans jamais les brider. De ses classes sortiront
ainsi de grands artistes comme Gros, Girodet ou Ingres, dont la carrière est
ici retracée. Ayant renoncé à peindre pour devenir chroniqueur, Delécluze
témoigne ainsi brillamment de l’extraordinaire effervescence du monde des arts
au début du XIXe siècle, qui passe du néoclassicisme à ce que l’on a nommé le
romantisme.
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