- EAN13
- 9782252042571
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 19/04/2019
- Collection
- De natura rerum
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Klincksieck 19,90
Pas vraiment nécessaire de présenter Liam O’Flaherty, né en 1896 sur les Îles
d’Aran, aujourd’hui inhabitées – mort en 1984, mondialement connu par le film
que John Ford a tiré en 1935 de son roman Le Mouchard (The Informer). Voilà un
enragé d’Irlandais qui n’a de cesse de débarrasser l’Irlande des brumes
mythologiques qui lui tissent un manteau de pacotille. Rien d’autre ici que la
terre noire, la tourbe, la mer, les bêtes – à plumes ou à poils – héroïnes des
nouvelles ici traduites, où l’on rencontre des poules jalouses, un cormoran
blessé, un lapin noir presque surnaturel, un petit chien blanc, un papillon
folâtre, un congre monstrueux et où l’on assiste à la mort d’une vache, à la
naissance de trois agneaux, au martyr d’un bouvillon, à la destruction d’un
nid et à la lutte à mort entre une chèvre sauvage et un chien affamé. La
devise de Liam O’Flaherty est la rage. Bas les masques, ici et maintenant. Le
style, à la mesure du propos, est celui d’un baroudeur ; la langue, taillée à
la hache.
d’Aran, aujourd’hui inhabitées – mort en 1984, mondialement connu par le film
que John Ford a tiré en 1935 de son roman Le Mouchard (The Informer). Voilà un
enragé d’Irlandais qui n’a de cesse de débarrasser l’Irlande des brumes
mythologiques qui lui tissent un manteau de pacotille. Rien d’autre ici que la
terre noire, la tourbe, la mer, les bêtes – à plumes ou à poils – héroïnes des
nouvelles ici traduites, où l’on rencontre des poules jalouses, un cormoran
blessé, un lapin noir presque surnaturel, un petit chien blanc, un papillon
folâtre, un congre monstrueux et où l’on assiste à la mort d’une vache, à la
naissance de trois agneaux, au martyr d’un bouvillon, à la destruction d’un
nid et à la lutte à mort entre une chèvre sauvage et un chien affamé. La
devise de Liam O’Flaherty est la rage. Bas les masques, ici et maintenant. Le
style, à la mesure du propos, est celui d’un baroudeur ; la langue, taillée à
la hache.
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