- EAN13
- 9782252046937
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 07/10/2022
- Collection
- Les Mondes de l'art
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Klincksieck 25,50
Les textes d’Alain Mérot réunis dans ce volume permettent d’éclairer d’une
lumière nouvelle l’œuvre de Nicolas Poussin (1594-1665), notamment par
l’analyse du processus qui l’a conduit à accorder au cours de sa vie une place
grandissante au paysage. Car en effet, s’il reste aux yeux de la postérité un
peintre d’histoire, représentant des actions puisées dans les grands textes de
l’Antiquité ou de la tradition biblique, Poussin a instauré une relation de
plus en plus étroite avec la nature, par la conquête méthodique de l’espace
dans lequel l’histoire se raconte et peut déployer toutes ses harmoniques.
Certes, le paysage est un espace de narration, mais aussi de poésie où les
différents éléments – chemins, arbres, rochers, fleuves ou « fabriques » –
sont autant de repères et de rappels destinés à amplifier l’action. Comme le
poète polit ses vers et ses rimes, le peintre ordonne le ciel et l’eau, les
collines et les arbres, jouant avec les lignes et les couleurs, avec les
rythmes et les sonorités. Ainsi que le conclut Alain Mérot, « Il ne faut
jamais perdre de vue ce caractère musical qui est commun aux belles peintures
et aux beaux vers. “Bien lire” le tableau, c’est aussi savoir l’écouter ».
lumière nouvelle l’œuvre de Nicolas Poussin (1594-1665), notamment par
l’analyse du processus qui l’a conduit à accorder au cours de sa vie une place
grandissante au paysage. Car en effet, s’il reste aux yeux de la postérité un
peintre d’histoire, représentant des actions puisées dans les grands textes de
l’Antiquité ou de la tradition biblique, Poussin a instauré une relation de
plus en plus étroite avec la nature, par la conquête méthodique de l’espace
dans lequel l’histoire se raconte et peut déployer toutes ses harmoniques.
Certes, le paysage est un espace de narration, mais aussi de poésie où les
différents éléments – chemins, arbres, rochers, fleuves ou « fabriques » –
sont autant de repères et de rappels destinés à amplifier l’action. Comme le
poète polit ses vers et ses rimes, le peintre ordonne le ciel et l’eau, les
collines et les arbres, jouant avec les lignes et les couleurs, avec les
rythmes et les sonorités. Ainsi que le conclut Alain Mérot, « Il ne faut
jamais perdre de vue ce caractère musical qui est commun aux belles peintures
et aux beaux vers. “Bien lire” le tableau, c’est aussi savoir l’écouter ».
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