Hiver 1812 (Prix Spécial du jury de la Fondation Napoléon), Retraite de Russie
EAN13
9782262085827
Éditeur
Perrin
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Hiver 1812 (Prix Spécial du jury de la Fondation Napoléon)

Retraite de Russie

Perrin

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Le grand récit d'une retraite homérique.
Le 15 septembre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Dans la nuit, la ville
s'embrase dans un océan de flammes. Après avoir longtemps espéré l'ouverture
de négociations avec le tsar, la Grande Armée quitte la capitale ruinée le 19
octobre ; l'Empereur veut écraser l'armée russe et s'installer à Smolensk
avant l'arrivée de l'hiver. Mais le froid et la neige sont en avance sur le
calendrier. L'hiver russe surprend des troupes épuisées, sous-équipées, mal
ravitaillées, embarrassées par leur butin, leurs blessés et leurs malades. La
tragique retraite de Russie commence.
Michel Bernard raconte avec une rare maestria l'hallucinant voyage dans
l'enfer blanc de la Grande Armée, en suivant l'itinéraire de onze hommes et
une femme à travers la plaine enneigée, les collines verglacées, les forêts
pétrifiées, au milieu des combats et du harcèlement des cosaques. Il raconte
l'histoire de leur lutte quotidienne contre le froid extrême, le blizzard, la
faim, la peur, le désespoir. Elle est comédienne ; ils sont officiers, sous-
officiers ou soldats, diplomate (Caulaincourt), fonctionnaire et bientôt grand
écrivain (Stendhal) ; ils se battent et avancent, passent monts et rivières,
d'abord soutenus par le sens du devoir, puis par l'instinct de survie qui fait
sauter cadres hiérarchiques, conventions sociales, et jusqu'aux repères
moraux. Il n'y a plus d'armée, plus d'ami, mais le désir de s'en sortir, d'en
finir avec une épreuve qui dépasse toutes les souffrances connues.
Napoléon est l'un de ces hommes. D'abord désorienté par l'évolution d'une
campagne où rien ne s'est passé comme il l'escomptait, il s'efforce de sauver
ce qui peut l'être quand s'annonce le désastre. Pour lui et son Empire, c'est
le début de la fin ; pour les 20 000 survivants, vieillis, désabusés, l'âme
marquée d'inguérissables blessures, " c'est encore la guerre et déjà,
irrépressible, le temps du souvenir " (Michel Bernard).
Prix Spécial du jury de la Fondation Napoléon
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