- EAN13
- 9782271126481
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 02/05/2019
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 22,00
Si l'intention de détruire un groupe humain spécifique dans sa totalité
distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine
organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de
nous, les meurtrières opérations de " nettoyage ethnique " au Kurdistan et
durant la guerre en ex-Yougoslavie ?
Si l'intention de détruire un groupe humain spécifique dans sa totalité
distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine
organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de
nous, les meurtrières opérations de " nettoyage ethnique " au Kurdistan et
durant la guerre en ex-Yougoslavie ? Comment définir un génocide ? Et comment
éviter l'instrumentalisation de cette notion, qui s'inscrit souvent dans le
registre émotionnel au détriment de la jurisprudence définie par le droit
international ? À l'ère des revendications mémorielles de toutes sortes qui
investissent le débat public, Bernard Bruneteau s'interroge sur l'usage
inflationniste du terme de génocide. Retraçant l'histoire du concept depuis sa
création par Raphael Lemkin en 1944, il plaide pour une définition rigoureuse
des pratiques génocidaires et met en garde contre les captations politiques
qui menacent aujourd'hui de brouiller leur compréhension.
distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine
organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de
nous, les meurtrières opérations de " nettoyage ethnique " au Kurdistan et
durant la guerre en ex-Yougoslavie ?
Si l'intention de détruire un groupe humain spécifique dans sa totalité
distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine
organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de
nous, les meurtrières opérations de " nettoyage ethnique " au Kurdistan et
durant la guerre en ex-Yougoslavie ? Comment définir un génocide ? Et comment
éviter l'instrumentalisation de cette notion, qui s'inscrit souvent dans le
registre émotionnel au détriment de la jurisprudence définie par le droit
international ? À l'ère des revendications mémorielles de toutes sortes qui
investissent le débat public, Bernard Bruneteau s'interroge sur l'usage
inflationniste du terme de génocide. Retraçant l'histoire du concept depuis sa
création par Raphael Lemkin en 1944, il plaide pour une définition rigoureuse
des pratiques génocidaires et met en garde contre les captations politiques
qui menacent aujourd'hui de brouiller leur compréhension.
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