- EAN13
- 9782354122881
- Éditeur
- Presses Universitaires de Perpignan
- Date de publication
- 29/09/2017
- Collection
- Études
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Les relations entre ville et campagne sont aujourd’hui envisagées, le plus
souvent, comme une domination de l’une par l’autre. Était-ce le cas au Moyen
Âge et à l’Époque moderne alors que 80 % à 90 % de la population vivait à la
campagne et en tirait ses revenus ? Les images que la ville donne alors d
’elle-même et de son plat pays suggèrent une symbiose, des relations qui
s’effectuent au profit de la ville, mais aussi de la campagne. Si l’on utilise
les sources écrites, peut-on conclure effectivement à une association des
villes et de leurs campagnes dans une région économique intégrée ? Quels flux
(d’hommes, de produits, de capitaux, de décisions) voit-on s’établir alors
entre les deux ? Peut-on définir les territoires de la ville, ceux où elle
exerce son influence, son attraction en matière économique et en matière
démographique ? Ces aires se recoupent-elles ? La couronne nourricière est-
elle la même que la zone d’appel de population, que la zone d’investissement ?
Se confondent-elles avec la juridiction ? A-t-on création d’un nouveau paysage
rural et périurbain lié aux besoins des citadins ? Cet ouvrage, publication
d’un colloque tenu à l’Université de Perpignan Via Domitia, essaie de répondre
à ces questions, à partir d’une vingtaine d’études de cas concernant pour
l’essentiel l’espace méditerranéen.
souvent, comme une domination de l’une par l’autre. Était-ce le cas au Moyen
Âge et à l’Époque moderne alors que 80 % à 90 % de la population vivait à la
campagne et en tirait ses revenus ? Les images que la ville donne alors d
’elle-même et de son plat pays suggèrent une symbiose, des relations qui
s’effectuent au profit de la ville, mais aussi de la campagne. Si l’on utilise
les sources écrites, peut-on conclure effectivement à une association des
villes et de leurs campagnes dans une région économique intégrée ? Quels flux
(d’hommes, de produits, de capitaux, de décisions) voit-on s’établir alors
entre les deux ? Peut-on définir les territoires de la ville, ceux où elle
exerce son influence, son attraction en matière économique et en matière
démographique ? Ces aires se recoupent-elles ? La couronne nourricière est-
elle la même que la zone d’appel de population, que la zone d’investissement ?
Se confondent-elles avec la juridiction ? A-t-on création d’un nouveau paysage
rural et périurbain lié aux besoins des citadins ? Cet ouvrage, publication
d’un colloque tenu à l’Université de Perpignan Via Domitia, essaie de répondre
à ces questions, à partir d’une vingtaine d’études de cas concernant pour
l’essentiel l’espace méditerranéen.
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