- EAN13
- 9782379330056
- Éditeur
- Passés Composés
- Date de publication
- 13/03/2019
- Collection
- Hors collection Passés composés
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Et ils mirent Dieu à la retraite. Une brève histoire de l'histoire
Une brève histoire de l'histoire
Didier Le Fur
Passés Composés
Hors collection Passés composés
Autre version disponible
-
Papier - Passés Composés 19,00
Entre le XVIe siècle et le début du XXIe, la place, l'écriture, le statut et
la réception de l'histoire n'ont cessé d'évoluer, pour aboutir aux formes que
nous lui connaissons aujourd'hui. Didier Le Fur montre ainsi que, après la
Renaissance, l'explication du passé et de l'histoire du monde par les églises
chrétiennes décline, en même temps que naît l'idéologie du progrès, qui
donnera ensuite naissance à la science de l'histoire actuelle.
Particulièrement original, porté par un historien capable d'interroger sa
pratique comme sa matière, ce formidable texte permet de sortir du débat
sclérosant opposant roman national et histoire mondiale, débat dont on peut
questionner l'intérêt, puisque les deux notions portent un discours militant
et sont francocentrés (malgré l'apparent paradoxe pour la seconde école). Et
l'auteur de conclure qu'en réalité l'écriture de l'histoire en France, à
l'image de ces deux courants, est toujours largement influencée par
l'imaginaire chrétien, ce qu'il serait peut-être intéressant de questionner.
la réception de l'histoire n'ont cessé d'évoluer, pour aboutir aux formes que
nous lui connaissons aujourd'hui. Didier Le Fur montre ainsi que, après la
Renaissance, l'explication du passé et de l'histoire du monde par les églises
chrétiennes décline, en même temps que naît l'idéologie du progrès, qui
donnera ensuite naissance à la science de l'histoire actuelle.
Particulièrement original, porté par un historien capable d'interroger sa
pratique comme sa matière, ce formidable texte permet de sortir du débat
sclérosant opposant roman national et histoire mondiale, débat dont on peut
questionner l'intérêt, puisque les deux notions portent un discours militant
et sont francocentrés (malgré l'apparent paradoxe pour la seconde école). Et
l'auteur de conclure qu'en réalité l'écriture de l'histoire en France, à
l'image de ces deux courants, est toujours largement influencée par
l'imaginaire chrétien, ce qu'il serait peut-être intéressant de questionner.
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