Le mythe de la Grèce blanche, Histoire d'un rêve occidental
EAN13
9782410008043
Éditeur
Belin
Date de publication
Collection
Alpha
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le mythe de la Grèce blanche

Histoire d'un rêve occidental

Belin

Alpha

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La Grèce antique a longtemps été réputée «blanche», car l'usure du temps avait
effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le
marbre blanc. Dès la Renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées
et l'on en fait des copies, blanches elles aussi. Cet impérialisme esthétique
du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant
la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'Antiquité classique. Les
couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'Autre, du «Métèque». Les
dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de
polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux
Parthénon, icône suprême de la «Grèce blanche». Pourtant, il y a encore des
réactions incrédules, voire dégoûtées (trop «kitsch» !), et ­certains
archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers
témoignages du goût des Anciens pour l'or et les couleurs.
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