- EAN13
- 9782492861109
- Éditeur
- Publications de l’École Pratique des Hautes Études
- Date de publication
- 26/03/2021
- Collection
- Les conférences de l’EPHE
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Mémoires de la religion grecque
Lorenz E. Baumer
Publications de l’École Pratique des Hautes Études
Les conférences de l’EPHE
Notre intérêt actuel pour les chefs-d’œuvre de la Grèce antique n’est certes
pas une nouveauté. Si les ouvrages majeurs de la pensée et de la littérature,
qui constituent assurément l’un des fondements de la civilisation occidentale,
ont été constamment lus et étudiés, qu’en est-il des chefs d’œuvre
architecturaux et artistiques ? Lorenz E. Baumer mène ici une enquête
archéologique sur le destin des œuvres monumentales de la Grèce classique, à
la fin de l’Antiquité. Il s’interroge notamment sur le devenir des temples
païens à l’époque où le christianisme a conquis le Bassin méditerranéen ou sur
la réutilisation, dans les derniers siècles de l’Antiquité, d’œuvres datant de
la période classique - réutilisation qui traduit par rapport à l’art du passé
une attitude radicalement différente de la nôtre mais qui considère ces
ouvrages comme des œuvres vivantes et toujours susceptibles de parler. À
travers ces interrogations se pose, de manière lancinante, la question de la
pertinence religieuse de ces œuvres (païennes) dans un monde de plus en plus
christianisé.
pas une nouveauté. Si les ouvrages majeurs de la pensée et de la littérature,
qui constituent assurément l’un des fondements de la civilisation occidentale,
ont été constamment lus et étudiés, qu’en est-il des chefs d’œuvre
architecturaux et artistiques ? Lorenz E. Baumer mène ici une enquête
archéologique sur le destin des œuvres monumentales de la Grèce classique, à
la fin de l’Antiquité. Il s’interroge notamment sur le devenir des temples
païens à l’époque où le christianisme a conquis le Bassin méditerranéen ou sur
la réutilisation, dans les derniers siècles de l’Antiquité, d’œuvres datant de
la période classique - réutilisation qui traduit par rapport à l’art du passé
une attitude radicalement différente de la nôtre mais qui considère ces
ouvrages comme des œuvres vivantes et toujours susceptibles de parler. À
travers ces interrogations se pose, de manière lancinante, la question de la
pertinence religieuse de ces œuvres (païennes) dans un monde de plus en plus
christianisé.
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