Perceforest. Sixième partie, Tomes I et II
EAN13
9782600318099
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Textes Littéraires Français
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Perceforest. Sixième partie

Tomes I et II

Droz

Textes Littéraires Français

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Les lignes directrices de la Sixième partie du roman de Perceforest sont
principalement orientées vers le dénouement de l’œuvre. Gallafur, le petit-
fils de Gadiffer, abolit définitivement les enchantements de la Forêt Darnant.
Il épouse Alexandre Fin de Liesse, la petite-fille de Perceforest et
d’Alexandre le Grand, et devient roi de Grande Bretagne. De leur descendance
naîtra Lucius, premier roi chrétien, puis Arthur. Zéphir, le démon bienfaisant
qui veille aux destinées de la Grande Bretagne, protège particulièrement le
lignage de Passelion, dont le lointain descendant sera Merlin. Avec l’arrivée
d’Alain le Gros, le royaume est progressivement christianisé. Gallafur2, le
fils de Gallafur, se convertit à la nouvelle religion et se fait baptiser sous
le nom d’Arfasen. Dans l’Ile de Vie, Perceforest, Gadiffer, Dardanon, la Reine
Fée et Gallafur entendent Nathanaël, un ancien clerc de Nicodème, leur faire
le récit de la Passion d’après l’Evangile de Nicodème, dont l’auteur propose
une traduction très proche de la source latine. Emus par cette lecture, ils se
font baptiser et demandent à revenir en Grande-Bretagne pour mourir. Arfasen
fonde le château de Corbenic, où sera gardé le Graal. Il donne sa fille
Guetoine en mariage à Josué, le frère d’Alain le Gros. Désormais, la Grande
Bretagne est chrétienne et les aventures des chevaliers du Graal, d’Arthur et
des compagnons de la Table Ronde peuvent commencer.
Sans perdre de vue son dessein initial, qui est de rattacher les héros de
l’Antiquité, Alexandre, Betis-Perceforest et Gadiffer, à Arthur et aux
compagnons de la Table Ronde, le romancier, dont l’imagination est toujours
fertile, ne renonce pas au plaisir de raconter de nouvelles histoires,
essentiellement consacrées aux amours de Gallafur, de Maronès, de Salfar et du
Chevalier à la Vuivre. Il met en scène une Cour d’Amour, où la conduite de
Salfar, qui a ravi par désespoir et rage d’amour la Pucelle au Cercle d’Or,
est sévèrement jugée. Avec un réel sens de l’architecture romanesque, l’auteur
achève magistralement le grandiose édifice en six parties qu’il avait
l’ambition de construire. Sa réussite est la marque d’une richesse d’invention
et d’une puissance créatrice exceptionnelles.
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