Vienne au crépuscule des templiers
EAN13
9782706121661
Éditeur
PUG
Date de publication
Collection
La Pierre et l'écrit
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Vienne au crépuscule des templiers

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La Pierre et l'écrit

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En 1308 le pape Clément V choisit la ville de Vienne pour réunir un concile
général qui devait clore les procédures engagées contre l’ordre des templiers
et ses membres. Que représentait alors cette petite cité épiscopale qui aux
portes du royaume de France se maintenait pourtant encore dans la dépendance
de l’Empire romain germanique ? Dépendance qui du fait de l’éloignement ne
portait pas ombrage à l’autorité de son archevêque. Pourtant l’Église de
Vienne n’était pas des plus riches. La ville tirait certes avantage de sa
situation sur le Rhône que l’on pouvait traverser grâce à un pont en pierre
doté d’une ancienneté légendaire ; sa monnaie servait de monnaie de compte
dans un grand quart Sud-Est, et elle participait au dynamisme des courants
commerciaux rhodaniens. Une aura de légendes (le séjour et la mort de Ponce
Pilate, les reliques du martyr saint Maurice, les chansons de geste)
renforçait le prestige de la cité dont les monuments ne laissaient pas
indifférent le visiteur. Parmi eux, la cathédrale romane qui connaissait
depuis le XIIIe siècle d’interminables travaux de rénovation et
d’agrandissement. C’est là qu’eurent lieu les séances solennelles du concile,
entre octobre 1311 et mai 1312. Comment en est-on arrivé à la suppression de
l’ordre des templiers, manière de compromis entre le pape et le roi de France
? Que sont devenus ceux qui avaient fait l’objet d’enquêtes hors du royaume de
France ? Les commissions du concile de Vienne eurent d’autres affaires à
examiner qui étaient alors parmi les préoccupations sensibles de l’Église :
les mouvements théologiquement déviants, et considérés comme hérétiques
(béguines et bégards), les divisions au sein de l’ordre franciscain ; la
question de la croisade contre les infidèles, et la mission en terres
musulmanes dont le philosophe-théologien Raymond Lulle se fit le défenseur en
dénonçant les positions averroïstes).
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