- EAN13
- 9782753567573
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 25/09/2019
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449)
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Ce livre n’est pas seulement le fruit d’un évènement circonstanciel, à savoir
la question d’histoire médiévale mise au programme de l’agrégation externe en
2010-2011. Il procède d’une démarche éclairant d’un jour nouveau l’histoire du
fait religieux en Occident au Moyen Âge et dont les travaux récents, attentifs
aux apports méthodologiques de l’anthropologie et de la sociologie, montrent
toute la fécondité. Il s’agit en un mot de comprendre comment s’articulent
deux versants du christianisme médiéval : les éléments de stabilité (les «
structures ») d’une part, les éléments mouvants (les « dynamiques ») d’autre
part. Plus efficiente que l’opposition conventionnelle entre « institutions »
d’un côté et « vie religieuse », cette démarche relie les cadres hiérarchiques
et normatifs aux idées qui ont présidé à leur instauration. Elle s’efforce par
ailleurs de mettre en lien données religieuses et données sociales, dans leurs
concordances comme dans leurs dissonances et leurs confrontations. Si le mot «
sociétés » est ici au pluriel, c’est pour appréhender la réalité sociale dans
toute sa diversité – différences entre milieu urbain et monde rural, entre
élites et foules anonymes, entre hommes et femmes, entre peuples, entre
communautés religieuses dominantes ou en minorité, etc. Ceci dans un espace
immense, celui de l’Occident latin – de la Scandinavie à la péninsule Ibérique
reconquise et de l’Irlande à la Hongrie – et en couvrant une période de près
de trois siècles : du troisième concile du Latran (1179) – qui met fin au
cycle de la « réforme grégorienne » tout en préparant la valorisation de la
paroisse comme cadre privilégié de l’action pastorale, sur fond
d’épanouissement du courant évangélique et de foisonnement hérétique – jusqu’à
la clôture du concile de Bâle (1449) – qui sonne le glas du conciliarisme au
profit d’un pouvoir pontifical dont le champ s’est considérablement réduit
depuis la consolidation des Églises nationales. Pour relever ce défi
ambitieux, une quarantaine d’auteurs français et étrangers ont été mis à
contribution. Tous spécialistes du domaine qu’ils abordent, ils en proposent
une synthèse à la fois accessible et actualisée à la lumière de leurs
dernières découvertes.
la question d’histoire médiévale mise au programme de l’agrégation externe en
2010-2011. Il procède d’une démarche éclairant d’un jour nouveau l’histoire du
fait religieux en Occident au Moyen Âge et dont les travaux récents, attentifs
aux apports méthodologiques de l’anthropologie et de la sociologie, montrent
toute la fécondité. Il s’agit en un mot de comprendre comment s’articulent
deux versants du christianisme médiéval : les éléments de stabilité (les «
structures ») d’une part, les éléments mouvants (les « dynamiques ») d’autre
part. Plus efficiente que l’opposition conventionnelle entre « institutions »
d’un côté et « vie religieuse », cette démarche relie les cadres hiérarchiques
et normatifs aux idées qui ont présidé à leur instauration. Elle s’efforce par
ailleurs de mettre en lien données religieuses et données sociales, dans leurs
concordances comme dans leurs dissonances et leurs confrontations. Si le mot «
sociétés » est ici au pluriel, c’est pour appréhender la réalité sociale dans
toute sa diversité – différences entre milieu urbain et monde rural, entre
élites et foules anonymes, entre hommes et femmes, entre peuples, entre
communautés religieuses dominantes ou en minorité, etc. Ceci dans un espace
immense, celui de l’Occident latin – de la Scandinavie à la péninsule Ibérique
reconquise et de l’Irlande à la Hongrie – et en couvrant une période de près
de trois siècles : du troisième concile du Latran (1179) – qui met fin au
cycle de la « réforme grégorienne » tout en préparant la valorisation de la
paroisse comme cadre privilégié de l’action pastorale, sur fond
d’épanouissement du courant évangélique et de foisonnement hérétique – jusqu’à
la clôture du concile de Bâle (1449) – qui sonne le glas du conciliarisme au
profit d’un pouvoir pontifical dont le champ s’est considérablement réduit
depuis la consolidation des Églises nationales. Pour relever ce défi
ambitieux, une quarantaine d’auteurs français et étrangers ont été mis à
contribution. Tous spécialistes du domaine qu’ils abordent, ils en proposent
une synthèse à la fois accessible et actualisée à la lumière de leurs
dernières découvertes.
S'identifier pour envoyer des commentaires.