- EAN13
- 9782753568358
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 10/09/2019
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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À l’occasion du sixième centenaire de sa naissance en 1409, il a semblé
opportun de jeter un regard renouvelé sur René d’Anjou († 1480), un des grands
princes de la Renaissance, à l’aune des questionnements les plus récents de
l’histoire politique. En effet, la bibliographie sur ce personnage est déjà
considérable, mais elle a surtout privilégié la figure du mécène épris des
arts ou, dans une perspective assez éloignée de l’histoire, le prince
débonnaire, attentif au bonheur de ses peuples, le « bon roi René ». Le
colloque (Angers, 2009), dont est tiré le présent ouvrage, a choisi de
confronter René aux problématiques qui ont bouleversé récemment l’histoire
politique de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, notamment autour de la
question de la genèse de l’État moderne. Ce prince était en effet à la tête de
différentes entités politiques complexes et hétérogènes (Anjou, Provence,
Lorraine et Bar, Naples...), disposant de traditions politiques fort
différentes : nécessairement, elles ne pouvaient être gouvernées selon les
mêmes modalités, d’autant que la conjoncture politique était pour le moins
délicate. Le rapport de René à ses territoires et à ses sujets est donc
crucial à appréhender, puisqu’il conditionne son rôle sur l’échiquier
politique français et sa crédibilité internationale. Afin de retrouver un
rayonnement européen qui le rende capable de rivaliser avec les grands États
de son temps, René d’Anjou devait au préalable pacifier ses territoires et les
gouverner avec efficacité. Les actes du colloque d’Angers abordent
successivement quatre thèmes : la prise et l’exercice du pouvoir ; l’État
princier, ses lieux, ses institutions et son personnel ; la place de René
d’Anjou dans l’histoire de la France et ses ambitions lointaines, toutes
contrariées ; enfin, l’articulation entre culture, pouvoir et gouvernement.
opportun de jeter un regard renouvelé sur René d’Anjou († 1480), un des grands
princes de la Renaissance, à l’aune des questionnements les plus récents de
l’histoire politique. En effet, la bibliographie sur ce personnage est déjà
considérable, mais elle a surtout privilégié la figure du mécène épris des
arts ou, dans une perspective assez éloignée de l’histoire, le prince
débonnaire, attentif au bonheur de ses peuples, le « bon roi René ». Le
colloque (Angers, 2009), dont est tiré le présent ouvrage, a choisi de
confronter René aux problématiques qui ont bouleversé récemment l’histoire
politique de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, notamment autour de la
question de la genèse de l’État moderne. Ce prince était en effet à la tête de
différentes entités politiques complexes et hétérogènes (Anjou, Provence,
Lorraine et Bar, Naples...), disposant de traditions politiques fort
différentes : nécessairement, elles ne pouvaient être gouvernées selon les
mêmes modalités, d’autant que la conjoncture politique était pour le moins
délicate. Le rapport de René à ses territoires et à ses sujets est donc
crucial à appréhender, puisqu’il conditionne son rôle sur l’échiquier
politique français et sa crédibilité internationale. Afin de retrouver un
rayonnement européen qui le rende capable de rivaliser avec les grands États
de son temps, René d’Anjou devait au préalable pacifier ses territoires et les
gouverner avec efficacité. Les actes du colloque d’Angers abordent
successivement quatre thèmes : la prise et l’exercice du pouvoir ; l’État
princier, ses lieux, ses institutions et son personnel ; la place de René
d’Anjou dans l’histoire de la France et ses ambitions lointaines, toutes
contrariées ; enfin, l’articulation entre culture, pouvoir et gouvernement.
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