L’Asie Mineure après Alexandre (vers 323-vers 270 av. J.-C.), L’invention du monde hellénistique
EAN13
9782753587007
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L’Asie Mineure après Alexandre (vers 323-vers 270 av. J.-C.)

L’invention du monde hellénistique

Presses universitaires de Rennes

Histoire

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Pendant des siècles, l’Asie Mineure et l’Anatolie ont constitué l’horizon
oriental du monde grec. À partir de 334 av. J.-C., la conquête menée par
Alexandre et les Macédoniens change brutalement la donne. Cette région
complexe, composée de sous-ensembles aux identités géographiques et
culturelles affirmées, devient alors durablement une sorte de pont intérieur
entre l’Égée et la Méditerranée orientale et, au-delà, la Mésopotamie et le
monde iranien. Mais à partir de la mort d’Alexandre en 323, elle devient aussi
un lieu privilégié de l’affrontement entre ses successeurs et, ainsi, un
espace de légitimation des ambitions des différents acteurs, notamment celles
d’Antigone le Borgne. Dans le demi-siècle qui court des années 320 à 270, en
raison de sa grande diversité territoriale et politique comme de son caractère
stratégique, elle est aussi un espace essentiel d’expérimentation de ces
formes inédites de domination que sont les pouvoirs royaux hellénistiques. Ce
sont alors de nouvelles modalités de relations avec les communautés locales
qui sont inaugurées, par tâtonnement, de nouveaux types d’espaces urbains qui
se diffusent, de nouvelles conceptions des territoires royaux qui s’affirment,
mais aussi de nouveaux réseaux d’échanges et de mobilité qui émergent. Dans ce
processus, les rois et les dynastes ne sont pas les seuls à agir, et il faut
rétablir le rôle des acteurs locaux, notamment les cités, dans ce processus
complexe d’invention du monde hellénistique dans lequel la péninsule
anatolienne occupe une part essentielle.
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