- EAN13
- 9782759225927
- Éditeur
- Quae
- Date de publication
- 07/12/2017
- Collection
- Sciences en questions
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Quae 18,00
L’ignorance peut être autre chose que la pure absence de savoir ou que le
simple fait d’être privé de connaissances possédées par d’autres : elle peut
être surmontée, elle peut aussi être produite. Quels sont les variétés et les
modes de l’ignorance, et pourquoi est-il essentiel d’en tenir compte dans les
débats environnementaux et sanitaires ? Lorsqu’elle est « produite », comme
l’estiment certains, comment l’est-elle ?
L’ouvrage répond à ces questions et, au-delà de l’opposition tranchée entre
l’ignorance conçue comme front de la science et l’ignorance stratégique, il
explore une véritable « zone grise » qui constitue une partie de ce paysage :
conflits d’intérêt, débats sur les sources de financement de la recherche,
crise de la réplication des expérimentations. Quand et comment peut-on sortir
de cette « zone grise » où tout devient indiscernable pour qualifier plus
nettement les phénomènes en jeu ? Si nos enquêtes comme nos actions peuvent
réussir ou échouer, échouer de manière épisodique ou persistante, sous
l’action d’un tiers ou non, dans quels cas est-il raisonnable de relier ces
échecs à des intentions ?
simple fait d’être privé de connaissances possédées par d’autres : elle peut
être surmontée, elle peut aussi être produite. Quels sont les variétés et les
modes de l’ignorance, et pourquoi est-il essentiel d’en tenir compte dans les
débats environnementaux et sanitaires ? Lorsqu’elle est « produite », comme
l’estiment certains, comment l’est-elle ?
L’ouvrage répond à ces questions et, au-delà de l’opposition tranchée entre
l’ignorance conçue comme front de la science et l’ignorance stratégique, il
explore une véritable « zone grise » qui constitue une partie de ce paysage :
conflits d’intérêt, débats sur les sources de financement de la recherche,
crise de la réplication des expérimentations. Quand et comment peut-on sortir
de cette « zone grise » où tout devient indiscernable pour qualifier plus
nettement les phénomènes en jeu ? Si nos enquêtes comme nos actions peuvent
réussir ou échouer, échouer de manière épisodique ou persistante, sous
l’action d’un tiers ou non, dans quels cas est-il raisonnable de relier ces
échecs à des intentions ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.