- EAN13
- 9782811118785
- Éditeur
- Karthala
- Date de publication
- 07/11/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Karthala 25,00
René Déjardin (1940-1997) est né d’une famille ouvrière du bassin minier.
Entré très jeune chez les rédemptoristes, il laissa grandir en lui une
vocation de prêtre-ouvrier, alors même que cet apostolat était combattu à Rome
et ailleurs. Ordonné en 1967, il exerça une charge pastorale à Liévin, en même
temps qu’il fut coffreur-boiseur dans une entreprise de construction d’Arras.
Il s’engagea à la CGT, puis au parti communiste. En 1981, la confédération
l’appela pour prendre en mains les questions du logement et représenter le
syndicat dans les organisations paritaires. Jusqu’à sa mort prématurée à l’âge
de 57 ans, il conserva un pied à Paris et un autre dans sa commune de Burbure
(Pas-de-Calais), où il fut élu adjoint au maire.
Sa double appartenance, au monde ecclésiastique et au monde ouvrier, le place
devant deux formes de déclins : celui de la pratique religieuse et celui du
militantisme syndical. Décrire le rôle de René Déjardin dans cette période de
1968 à 1997 permet de s’interroger sur les espoirs et les contradictions de
l’Église postconciliaire et aussi sur l’impact que les prêtres-ouvriers ont eu
dans la société française. Il révèle aussi l’évolution de la vie de tout un
bassin minier sur la deuxième moitié du XXe siècle. Au-delà mais à travers
cette biographie de René Déjardin, c’est donc toute une tranche de la vie de
notre pays, tant religieuse, qu’économique, sociale et politique qui est
décrite.
À un moment où dans notre pays et combien d’autres se cherche une nouvelle
raison du « vivre ensemble », la lecture de cet itinéraire d’un homme pas
comme les autres, peut aider tout lecteur à réfléchir sur ses propres
responsabilités personnelles, tant dans ses choix les plus intimes que dans
ses responsabilités de citoyen.
Entré très jeune chez les rédemptoristes, il laissa grandir en lui une
vocation de prêtre-ouvrier, alors même que cet apostolat était combattu à Rome
et ailleurs. Ordonné en 1967, il exerça une charge pastorale à Liévin, en même
temps qu’il fut coffreur-boiseur dans une entreprise de construction d’Arras.
Il s’engagea à la CGT, puis au parti communiste. En 1981, la confédération
l’appela pour prendre en mains les questions du logement et représenter le
syndicat dans les organisations paritaires. Jusqu’à sa mort prématurée à l’âge
de 57 ans, il conserva un pied à Paris et un autre dans sa commune de Burbure
(Pas-de-Calais), où il fut élu adjoint au maire.
Sa double appartenance, au monde ecclésiastique et au monde ouvrier, le place
devant deux formes de déclins : celui de la pratique religieuse et celui du
militantisme syndical. Décrire le rôle de René Déjardin dans cette période de
1968 à 1997 permet de s’interroger sur les espoirs et les contradictions de
l’Église postconciliaire et aussi sur l’impact que les prêtres-ouvriers ont eu
dans la société française. Il révèle aussi l’évolution de la vie de tout un
bassin minier sur la deuxième moitié du XXe siècle. Au-delà mais à travers
cette biographie de René Déjardin, c’est donc toute une tranche de la vie de
notre pays, tant religieuse, qu’économique, sociale et politique qui est
décrite.
À un moment où dans notre pays et combien d’autres se cherche une nouvelle
raison du « vivre ensemble », la lecture de cet itinéraire d’un homme pas
comme les autres, peut aider tout lecteur à réfléchir sur ses propres
responsabilités personnelles, tant dans ses choix les plus intimes que dans
ses responsabilités de citoyen.
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