- EAN13
- 9782821837027
- Éditeur
- Institut de la gestion publique et du développement économique
- Date de publication
- 29/01/2014
- Collection
- Histoire économique et financière - XIXe-XXe
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le crédit à la consommation en France, 1947-1965
De la stigmatisation à la réglementation
Sabine Effosse
Institut de la gestion publique et du développement économique
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Autre version disponible
-
Papier - IGPDE 28,00
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le crédit à la consommation a
mauvaise réputation. Accordé à des taux souvent élevés, il apparaît surtout
contraire à la politique du crédit désormais nationalisé. Les priorités vont
au financement de la production et non à la satisfaction des besoins des
ménages. Toutefois, en 1953, la Reconstruction s’achève. L’objectif de
l’industrie française n’est plus seulement de produire mais de vendre. Or, le
pouvoir d’achat des Français reste faible. Soucieux d’accroître leurs
débouchés, les industriels se mobilisent pour créer des organismes de crédit
en partenariat avec de grandes banques. Le ministère des Affaires économiques
les suit pour faire de ce crédit un moyen de relancer la croissance. Encore s
’agit-il d’en assainir la distribution. Car, face aux besoins et à l’absence
de réglementation, le « crédit noir », usuraire, prospère. C’est précisément à
la construction du marché du crédit à la consommation dans les années 1950 et
1960 que ce livre est consacré. Pourquoi la constitution de grands
établissements financiers a-t-elle été favorisée ? Comment les nouveaux
prêteurs, Sofinco créé en 1951 et Cetelem en 1953, ont-ils évalué les risques
du crédit aux particuliers ? La réglementation a-t-elle permis de lutter
contre l’usure ? En revenant sur les origines du crédit à la consommation en
France, cet ouvrage permet de mieux comprendre les enjeux de l’accès au crédit
qui, à l’époque, soulevaient déjà des questions d’une étonnante actualité
mauvaise réputation. Accordé à des taux souvent élevés, il apparaît surtout
contraire à la politique du crédit désormais nationalisé. Les priorités vont
au financement de la production et non à la satisfaction des besoins des
ménages. Toutefois, en 1953, la Reconstruction s’achève. L’objectif de
l’industrie française n’est plus seulement de produire mais de vendre. Or, le
pouvoir d’achat des Français reste faible. Soucieux d’accroître leurs
débouchés, les industriels se mobilisent pour créer des organismes de crédit
en partenariat avec de grandes banques. Le ministère des Affaires économiques
les suit pour faire de ce crédit un moyen de relancer la croissance. Encore s
’agit-il d’en assainir la distribution. Car, face aux besoins et à l’absence
de réglementation, le « crédit noir », usuraire, prospère. C’est précisément à
la construction du marché du crédit à la consommation dans les années 1950 et
1960 que ce livre est consacré. Pourquoi la constitution de grands
établissements financiers a-t-elle été favorisée ? Comment les nouveaux
prêteurs, Sofinco créé en 1951 et Cetelem en 1953, ont-ils évalué les risques
du crédit aux particuliers ? La réglementation a-t-elle permis de lutter
contre l’usure ? En revenant sur les origines du crédit à la consommation en
France, cet ouvrage permet de mieux comprendre les enjeux de l’accès au crédit
qui, à l’époque, soulevaient déjà des questions d’une étonnante actualité
S'identifier pour envoyer des commentaires.