Lettre sur la terreur, précédé de LA VOIX DE LA TERREUR
EAN13
9782845787681
Éditeur
Manucius
Date de publication
Collection
L'HISTORIEN
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Lettre sur la terreur

précédé de LA VOIX DE LA TERREUR

Manucius

L'Historien

Indisponible
La Terreur serait donc ce point extrême où la vie et la morts’indifférencient,
la parole saisie et dessaisie par l’événement etcet événement même
s’accomplissant en se fuyant. Mais il y faut, encore, une voix qui parle, qui
ne peut cesser de parler dèslors qu’elle a commencé de parler. Et si cette
voix ne peut plus être celle, grandiose, de l’Histoire ou de l’Absolu, elle
nous demande encore de prêter l’oreille et d’entendre ce qu’ellecherche à nous
dire. Saint-Just, l’archange noir de Michelet, l’avait pressenti et l’on doit
laisser retentir l’écho de cette voix extraordinaire: «Je méprise la poussière
qui me compose et qui vous parle; on pourra la persécuter et faire mourir
cette poussière! mais je défie qu’on m’arrache cette vie indépendante que je
me suis donnée dans les siècles et dans les cieux…» Louis Blanc (1811-1882)
est un journaliste et historien français, qui fut membre du gouvernement
provisoire de 1848 et député sous la Troisième République. En 1839, il fonde
la "Revue du Progrès" qui défend l'extension du suffrage universel. Soupçonné
d'avoir participé aux émeutes de juin 1848, il doit s'exiler en Angleterre
jusqu'en 1870.
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