Triomphe et mort de la révolution des droits de l'homme et du citoyen (1789-1795-1802)
EAN13
9782849504215
Éditeur
Syllepse
Date de publication
Collection
Histoire : enjeux et débats
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Triomphe et mort de la révolution des droits de l'homme et du citoyen (1789-1795-1802)

Syllepse

Histoire : enjeux et débats

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De 1789 à 1795, la révolution fut une révolution des peuples, une révo­lution
du « droit naturel humaniste », parce qu’elle tenta de libérer l’homme et la
société du despotisme doctrinal des Églises, du despotisme de l’État séparé de
la société, du despotisme du pouvoir économique conquérant, colonialiste et
raciste, du despotisme de la différence sexuelle.Comment est-on passé de la
ré-publique populaire à la ré-privée des possédants? Comment la Révolution en
est-elle venue à contredire sa philosophie et à supprimer la Déclaration des
droits naturels de l’homme et du citoyen, et cela jusqu’en… 1946? Florence
Gauthier expose l’importance de l’affrontement entre «côté gauche» et «côté
droit» à propos du droit à l’existence et de la loi martiale, du
cosmopolitisme, du droit des femmes, de la guerre de conquête et de la
question coloniale, de l’esclavage, aboli en 1794 et rétabli en 1802 par
Napoléon Bonaparte pour satisfaire aux nécessités de l’économie et aux
intérêts de la classe des possédants en pleine mutation.Elle montre
l’étroitesse des liens qui unirent les organisateurs de Thermidor au parti
colonial de Corse et de Saint-Domingue.C’est en s’opposant à la dynamique de
la Révolution de 1789 que la bourgeoisie s’est constituée en classe consciente
de ses intérêts particuliers. La Constitution de 1795 illustre ainsi
l’avènement de l’intérêt particulier des possédants et du despotisme de leur
pouvoir économique sur le monde.
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