- EAN13
- 9782869063372
- Éditeur
- Presses universitaires François-Rabelais
- Date de publication
- 22/05/2013
- Collection
- Perspectives Littéraires
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les écritures de la douleur dans l’épistolaire de l’Antiquité à nos jours
Presses universitaires François-Rabelais
Perspectives Littéraires
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La douleur, qu'il s'agisse de la sienne ou de celle des autres, est l'une des
thématiques majeures de l'art épistolaire. Lorsqu'il s'agit de la douleur
physique et de ses manifestations, médecine et philosophie s'y croisent,
notamment lorsqu'il est question de rechercher des remèdes. La souffrance
morale est aussi traitée, dans une perspective qui embrasse à la fois les
sources et les convictions religieuses, sociales et culturelles. Les lettres
offrent plusieurs cas de figure et d'espoirs de réponse : puissance ou
impuissance de la correspondance — et plus largement de l'art — contre le mal
intérieur, utilisation des épîtres au service d'une thérapie dont l'homme se
veut le seul objet, recours à la divinité clans une économie du salut. Le
deuil, enfin, qu'il s'agisse de drames aussi célèbres que Catulle et la perte
de son frère, Cicéron et celle de sa fille Tullia, ouvre la porte au genre de
la consolatio : messages chrétiens insérés dans le cadre de la foi, angoisse
de la mort compensée par la croyance en l'au-delà, richesse du mysticisme
venant au secours de la peur inhérente à notre condition mortelle.
thématiques majeures de l'art épistolaire. Lorsqu'il s'agit de la douleur
physique et de ses manifestations, médecine et philosophie s'y croisent,
notamment lorsqu'il est question de rechercher des remèdes. La souffrance
morale est aussi traitée, dans une perspective qui embrasse à la fois les
sources et les convictions religieuses, sociales et culturelles. Les lettres
offrent plusieurs cas de figure et d'espoirs de réponse : puissance ou
impuissance de la correspondance — et plus largement de l'art — contre le mal
intérieur, utilisation des épîtres au service d'une thérapie dont l'homme se
veut le seul objet, recours à la divinité clans une économie du salut. Le
deuil, enfin, qu'il s'agisse de drames aussi célèbres que Catulle et la perte
de son frère, Cicéron et celle de sa fille Tullia, ouvre la porte au genre de
la consolatio : messages chrétiens insérés dans le cadre de la foi, angoisse
de la mort compensée par la croyance en l'au-delà, richesse du mysticisme
venant au secours de la peur inhérente à notre condition mortelle.
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