L’affaire du colonel Miassoïedov
EAN13
9782882506184
Éditeur
Noir sur Blanc
Date de publication
Collection
Littérature étrangère / Voyage
Langue
français
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L’affaire du colonel Miassoïedov

Noir sur Blanc

Littérature étrangère / Voyage

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Dans un vieux numéro du Times, l’auteur retrouve un écho d’une affaire qui
avait fait grand bruit dans son enfance ; c’était quelque chose comme une
affaire Dreyfus russe, mais il n’y avait eu aucun Émile Zola, alors, pour
prendre la défense de l’homme qu’on accusait. Voici un roman dans lequel
personnages et événements sont authentiques, presque documentaires, et qui est
en même temps une grande réussite littéraire. Au début de la Grande Guerre,
Sergueï Miassoïedov, colonel de la gendarmerie tsariste et petit entrepreneur
privé, se trouve accusé d’espionnage pour le compte de l’Allemagne : en
coulisse, la police politique est en proie à des luttes intestines entre les
antisémites et leurs adversaires. Condamné à mort par une cour martiale,
Miassoïedov est exécuté à Varsovie en 1915. Et c’est alors que commence une
seconde affaire, moins retentissante et peut-être plus cruelle encore : son
épouse, d’origine juive, est inquiétée à son tour, d’abord par la police
tsariste, qui obtiendra sa condamnation, puis par les services soviétiques.
Des pogroms de 1903 jusqu’au bombardement de Dresde par les Alliés, c’est
toute la noirceur et la violence du demi-siècle qui se montre à nos yeux.
Józef Mackiewicz est né en 1902 à Saint-Pétersbourg. Il prit part à la guerre
contre les bolcheviks. Après avoir étudié la philosophie à Varsovie, il a été
journaliste, puis rédacteur en chef d’un quotidien polonais de Vilnius. Durant
la guerre, il travailla de ses mains, ouvrier, bûcheron. Probablement à
l’instigation d’un agent soviétique, il fut condamné à mort par la résistance
polonaise : faute de motif réel, rien ne fut tenté contre lui. Témoin capital
des événement de son siècle (il était présent, en particulier, lors de
l’exhumation des victimes du massacre de Katyn et fut l’un des premiers à
alerter l’opinion internationale sur ce crime soviétique), il s’est attaché
toute sa vie à faire entendre des « vérités inconfortables ». Il parvint à
passer à l’Ouest en 1945 : Rome, puis Londres et enfin Munich, où il mourut en
1985. Il est l’auteur de six romans.
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