- EAN13
- 9791021049277
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 28/03/2024
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Tallandier 22,90
Le siège que subit Leningrad (ex Saint-Pétersbourg) durant près de 900 jours
(1941-1944) par les Allemands et leurs alliés est l’un des épisodes les plus
sombres de la Seconde Guerre mondiale. Les nazis y appliquent une politique
d’anéantissement, qui fait au moins 1,8 million de victimes, dont la moitié de
civils. Les assiégés se trouvent confrontés non seulement à la barbarie nazie,
avec ses bombardements quotidiens, mais aussi à l’environnement coercitif du
régime stalinien. Leur lutte pour la survie se fait sous le pilonnage constant
de l’artillerie ennemie, dans des conditions de famine extrême, de soif, de
ténèbres et d’isolement. Longtemps censuré par la propagande soviétique mais
encore mythifié dans la Russie poutinienne qui en fait une fresque héroïque,
cet épisode tragique est très révélateur des tensions qui entourent la mémoire
de la guerre en Russie. Sarah Gruszka, qui y a consacré une thèse monumentale,
nous offre une approche inédite : outre les événements militaires et les
questions stratégiques de ce siège meurtrier, elle analyse, à partir de
journaux intimes, la vie, les émotions, les difficultés et les espoirs des
assiégés eux-mêmes.
(1941-1944) par les Allemands et leurs alliés est l’un des épisodes les plus
sombres de la Seconde Guerre mondiale. Les nazis y appliquent une politique
d’anéantissement, qui fait au moins 1,8 million de victimes, dont la moitié de
civils. Les assiégés se trouvent confrontés non seulement à la barbarie nazie,
avec ses bombardements quotidiens, mais aussi à l’environnement coercitif du
régime stalinien. Leur lutte pour la survie se fait sous le pilonnage constant
de l’artillerie ennemie, dans des conditions de famine extrême, de soif, de
ténèbres et d’isolement. Longtemps censuré par la propagande soviétique mais
encore mythifié dans la Russie poutinienne qui en fait une fresque héroïque,
cet épisode tragique est très révélateur des tensions qui entourent la mémoire
de la guerre en Russie. Sarah Gruszka, qui y a consacré une thèse monumentale,
nous offre une approche inédite : outre les événements militaires et les
questions stratégiques de ce siège meurtrier, elle analyse, à partir de
journaux intimes, la vie, les émotions, les difficultés et les espoirs des
assiégés eux-mêmes.
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