- EAN13
- 9791034404865
- Éditeur
- Presses Universitaires de Strasbourg
- Date de publication
- 26/02/2019
- Collection
- Écrits de femmes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Traduit ici pour la première fois en français, ce livre fit sensation en
Europe en 1816 à sa première publication, et fit comparer son auteur à Madame
de Staël. Il est ici accompagné d'un commentaire et d'une annotation qui en
éclairent la portée pour le lecteur d'aujourd'hui : reprenant la forme
classique du journal par lettres, le texte a l'apparence d'anecdotes de voyage
centrées sur la Rome pontificale des années 1808-1810, mais Friederike Brun le
transforme en une méditation politique et y développe une critique radicale du
despotisme napoléonien. Elle tient la chronique de la vie des communautés
d'expatriés allemands, rapporte l'hostilité de la population et du clergé de
Rome au nouveau pouvoir imposé par les Français, et éclaire d'un jour sombre
les premiers temps de la domination napoléonienne dans la Ville Éternelle,
sous les ordres du préfet Tournon et du général Miollis. À l'arrivée, la
protestante danoise dresse un émouvant éloge du pape Pie VII, considéré tout à
la fois comme victime de l'arbitraire et comme symbole de la résistance
passive au tyran, et elle appelle de ses vœux le retour de l'Europe à la
liberté.
Europe en 1816 à sa première publication, et fit comparer son auteur à Madame
de Staël. Il est ici accompagné d'un commentaire et d'une annotation qui en
éclairent la portée pour le lecteur d'aujourd'hui : reprenant la forme
classique du journal par lettres, le texte a l'apparence d'anecdotes de voyage
centrées sur la Rome pontificale des années 1808-1810, mais Friederike Brun le
transforme en une méditation politique et y développe une critique radicale du
despotisme napoléonien. Elle tient la chronique de la vie des communautés
d'expatriés allemands, rapporte l'hostilité de la population et du clergé de
Rome au nouveau pouvoir imposé par les Français, et éclaire d'un jour sombre
les premiers temps de la domination napoléonienne dans la Ville Éternelle,
sous les ordres du préfet Tournon et du général Miollis. À l'arrivée, la
protestante danoise dresse un émouvant éloge du pape Pie VII, considéré tout à
la fois comme victime de l'arbitraire et comme symbole de la résistance
passive au tyran, et elle appelle de ses vœux le retour de l'Europe à la
liberté.
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