- EAN13
- 9791035105778
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 03/04/2020
- Collection
- Histoire ancienne et médiévale
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les vivants et les morts dans les sociétés médiévales
XLVIIIe Congrès de la SHMESP (Jérusalem, 2017)
Publications de la Sorbonne
Histoire ancienne et médiévale
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-
Papier - ED SORBONNE 30,00
Le souci des morts est le propre de notre commune humanité, par-delà l'infini
répertoire des pratiques funéraires qui l'expriment et le traduisent. Mais les
relations entre les vivants et les morts, le commerce qui s’établit de part et
d’autre de la tombe, les échanges matériels et immatériels dont elle est le
pivot, sont pour les historiens et les archéologues de formidables révélateurs
des structures (sociales, économiques, symboliques) de la société qu’ils
étudient. En tenant son LXVIIIe congrès à Jérusalem, ville-sanctuaire et
ville-cimetière où tant d’hommes et de femmes sont venus ou ont espéré mourir
au Moyen Âge, la Société des historiens médiévistes de l’Enseignement
supérieur public a souhaité interroger les relations entre les vivants et les
morts en un lieu placé au cœur des croyances et des attentes eschatologiques
des trois grandes traditions monothéistes. Attentifs à la diversité des mondes
chrétien, juif et musulman qui se croisent dans l’histoire de Jérusalem, les
auteurs ont mobilisé l’ensemble des traces laissées par les gestes, les
pratiques et les croyances des hommes et des femmes du Moyen Âge à l’égard de
leurs morts : de l’étude archéologique des sépultures à leurs représentations,
de l’épigraphie funéraire à la mémoire archivistique des défunts, du
commentaire des écritures saintes au récit des morts illustres ou anonymes.
Ainsi sont mis en lumière la prise en charge des défunts, l’espace qui leur
est assigné en propre ou en partage dans la société de leur temps, l’économie
des échanges matériels et mémoriels entre morts et vivants, les croyances
enfin qui investissent les multiples temporalités de leurs relations de part
et d’autre de la tombe. Le Moyen Âge n’a cessé de bruisser du commerce des
vivants et des morts : ce volume donne à entendre cette conversation
ininterrompue.
répertoire des pratiques funéraires qui l'expriment et le traduisent. Mais les
relations entre les vivants et les morts, le commerce qui s’établit de part et
d’autre de la tombe, les échanges matériels et immatériels dont elle est le
pivot, sont pour les historiens et les archéologues de formidables révélateurs
des structures (sociales, économiques, symboliques) de la société qu’ils
étudient. En tenant son LXVIIIe congrès à Jérusalem, ville-sanctuaire et
ville-cimetière où tant d’hommes et de femmes sont venus ou ont espéré mourir
au Moyen Âge, la Société des historiens médiévistes de l’Enseignement
supérieur public a souhaité interroger les relations entre les vivants et les
morts en un lieu placé au cœur des croyances et des attentes eschatologiques
des trois grandes traditions monothéistes. Attentifs à la diversité des mondes
chrétien, juif et musulman qui se croisent dans l’histoire de Jérusalem, les
auteurs ont mobilisé l’ensemble des traces laissées par les gestes, les
pratiques et les croyances des hommes et des femmes du Moyen Âge à l’égard de
leurs morts : de l’étude archéologique des sépultures à leurs représentations,
de l’épigraphie funéraire à la mémoire archivistique des défunts, du
commentaire des écritures saintes au récit des morts illustres ou anonymes.
Ainsi sont mis en lumière la prise en charge des défunts, l’espace qui leur
est assigné en propre ou en partage dans la société de leur temps, l’économie
des échanges matériels et mémoriels entre morts et vivants, les croyances
enfin qui investissent les multiples temporalités de leurs relations de part
et d’autre de la tombe. Le Moyen Âge n’a cessé de bruisser du commerce des
vivants et des morts : ce volume donne à entendre cette conversation
ininterrompue.
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