- EAN13
- 9791037020956
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 28/09/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Imaginaire et neurosciences
Héritages et actualisations de l'œuvre de Gilbert Durand
Jean-Jacques WUNENBURGER
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 39,00
Dans les années 1960, Gilbert Durand, marqué par Gaston Bachelard, a développé
une conception globale, complexe, transdisciplinaire de l’imagination, centrée
sur le mythe langagier et les langages visuels. Parallèlement à Claude Lévi-
Strauss, qui mettait en avant la notion de structure mythique et
d’enracinement neuronal de la culture, Gilbert Durand opta pour un «
structuralisme figuratif » où la signification des images, tout en
s’enracinant dans le biologique, relevait aussi d’une symbolisation, plus
proche des psychanalyses et de Gaston Bachelard que de la sémiotique.
L’imagination et ses œuvres individuelles et collectives sont la résultante
d’un « trajet anthropologique » qui s’étend des soubassements neurobiologiques
aux matrices des mythes sociaux et religieux et vice versa. Plus de 50 ans
après, les avancées des sciences physiques et biologiques, neurologiques et
cognitives permettent de jeter un regard nouveau sur l’ensemble des fonctions
mentales, et sur les théories modernes du vivant et du cerveau. En quoi ces
savoirs nouveaux éclairent-ils l’imagination et l’imaginaire, dans quelle
mesure viennent-ils converger avec les références anciennes de Gilbert Durand,
quelle nouvelle anthropologie post-durandienne de l’imaginaire peut-on voir
émerger ?
une conception globale, complexe, transdisciplinaire de l’imagination, centrée
sur le mythe langagier et les langages visuels. Parallèlement à Claude Lévi-
Strauss, qui mettait en avant la notion de structure mythique et
d’enracinement neuronal de la culture, Gilbert Durand opta pour un «
structuralisme figuratif » où la signification des images, tout en
s’enracinant dans le biologique, relevait aussi d’une symbolisation, plus
proche des psychanalyses et de Gaston Bachelard que de la sémiotique.
L’imagination et ses œuvres individuelles et collectives sont la résultante
d’un « trajet anthropologique » qui s’étend des soubassements neurobiologiques
aux matrices des mythes sociaux et religieux et vice versa. Plus de 50 ans
après, les avancées des sciences physiques et biologiques, neurologiques et
cognitives permettent de jeter un regard nouveau sur l’ensemble des fonctions
mentales, et sur les théories modernes du vivant et du cerveau. En quoi ces
savoirs nouveaux éclairent-ils l’imagination et l’imaginaire, dans quelle
mesure viennent-ils converger avec les références anciennes de Gilbert Durand,
quelle nouvelle anthropologie post-durandienne de l’imaginaire peut-on voir
émerger ?
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