- EAN13
- 9782825802724
- ISBN
- 978-2-8258-0272-4
- Éditeur
- Ides et Calendes
- Date de publication
- 13/04/2017
- Collection
- LE THEATRE DE
- Nombre de pages
- 109
- Dimensions
- 19,1 x 12,2 x 0,9 cm
- Poids
- 113 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« J'échappe par le théâtre à ce qui m'ennuie dans mon métier d'écrivain », disait Camus à la fin de sa vie, opposant la camaraderie, la solidarité des gens de théâtre à « l'encombrement frivole » et à « l'abstraction qui menace tout écrivain ».
Sans doute avait-il pressenti dès ses jeunes années la nécessité vitale de cette échappatoire, vécue paradoxalement comme un ancrage dans la communauté des hommes et dans une certaine forme d'action, puisqu'il fondera dès 1935, à Alger, le Théâtre du Travail, puis bientôt le Théâtre de l'Equipe. A la fois auteur, adaptateur, metteur en scène, comédien, machiniste, il se donnera sans compter à ces projets, amorçant une trajectoire théâtrale placée sous le signe de la passion et de la fraternité.
Ce livre s'attache à retracer cette trajectoire qui se fracassa au bord d'une route nationale un matin de janvier 1960. Il s'efforce aussi de percevoir et donner à voir les mouvements, les voix, les lumières du théâtre de Camus : un langage en soi, mû par une dynamique propre, mais peuplé d'échos et de reflets qui, parfois, évoquent vivement ou sourdement l'ouvre du romancier, de l'essayiste, du journaliste - et l'engagement d'un homme.
Sans doute avait-il pressenti dès ses jeunes années la nécessité vitale de cette échappatoire, vécue paradoxalement comme un ancrage dans la communauté des hommes et dans une certaine forme d'action, puisqu'il fondera dès 1935, à Alger, le Théâtre du Travail, puis bientôt le Théâtre de l'Equipe. A la fois auteur, adaptateur, metteur en scène, comédien, machiniste, il se donnera sans compter à ces projets, amorçant une trajectoire théâtrale placée sous le signe de la passion et de la fraternité.
Ce livre s'attache à retracer cette trajectoire qui se fracassa au bord d'une route nationale un matin de janvier 1960. Il s'efforce aussi de percevoir et donner à voir les mouvements, les voix, les lumières du théâtre de Camus : un langage en soi, mû par une dynamique propre, mais peuplé d'échos et de reflets qui, parfois, évoquent vivement ou sourdement l'ouvre du romancier, de l'essayiste, du journaliste - et l'engagement d'un homme.
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